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Hygiène publique et entretien des espaces à Mila : La ville de Chelghoum Laïd à la traîne
Publié dans El Watan le 28 - 07 - 2009

Les services de ramassage des ordures domestiques sont débordés face à la prolifération des rejets anarchiques. A voir l'entassement tous azimuts des ordures ménagères entreposées un peu partout dans les poches urbaines de la cité, l'on serait tenté d'induire que la ville de Chelghoum Laïd n'arrive pas à se départir de ses nombreuses immondices qui ternissent son image de marque.
Nous avons sillonné la plupart des quartiers, le constat est saisissant : le phénomène de la prolifération des ordures domestiques, qui est loin d'être le seul fait de l'incivisme, comme on tente de l'accréditer, est omniprésent et semble avoir la peau dure. Pour s'en assurer, il n'y a qu'à effectuer un petit détour du côté des cités des 500 logements CNEP, Abdallah Bacha, Didouche Mourad, Benchikou, et la liste est longue. Certes, des opérations de déblaiement et de ramassage quotidiens de rejets ménagers, impliquant des dizaines d'escouades d'ouvriers municipaux, battent leur plein, mais l'efficacité demeure toute relative, sinon comment expliquer que des monticules de déchets en tous genres sont entreposés juste devant les immeubles, à l'intérieur des poches urbaines et atterrissent, le plus souvent, n'importe où sauf dans les bennes et les bacs à ordures ? Les exemples foisonnent. Nous n'en citons, comme preuve, que les endroits les plus affreux et, à ce titre précis, la périphérie du marché de gros de fruits et légumes, les alentours de l'ancien marché couvert et le dépotoir attenant au relais des voyageurs où fleurissent des « montagnes » d'avaries agricoles, de saletés et de gravats, grossièrement masqués à la vue des passants, sont autant de verrues qui enlaidissent davantage une cité acculée par une multitude de nuisances.
Le diktat des marchands ambulants
Il ne s'agit pas, bien entendu, de la très populeuse métropole indienne. Calcutta est l'allusion prêtée par dérision à la placette contiguë à la cité Ouskourt et affectée, un certain janvier 2008, à la noria de commerçants ambulants qui essaiment la ville. D'aucuns ont, à l'évidence, salué cette louable initiative qui devrait, selon ses initiateurs, décongestionner le centre-ville de l'emprise des marchands informels. L'endroit, qui s'apparente de visu à un véritable ghetto, s'est vite transformé en un immense conglomérat de restes agricoles, d'impuretés, de déchets d'emballage et de relents pestilentiels indisposant les riverains. Le plus drôle dans cette histoire de délocalisation manu militari des marchands ambulants, décidée suite à l'adoption d'un arrêté communal, est que ces derniers ont fini (comme toujours) par prendre le dessus et réinvestir le terrain perdu, malgré la lutte sans merci menée à leur encontre par les services de police. Au final, les indécrottables revendeurs à la sauvette sont là où bon leur semble faisant leur diktat, squattant chaussées et trottoirs et polluant encore plus les espaces occupés.
Au chapitre de l'entretien et du désherbage des sites urbains, en application du dispositif de prévision et de lutte contre les incendies durant la période estivale, le constat est là aussi, plutôt morose. Mis à part quelques opérations éparses, impliquant quelques engins de la commune, nous avons constaté de visu que la libre initiative, quoique s'apparentant à un pis-aller, a été laissée aux citoyens eux-mêmes qui, de guerre lasse, ont décidé de se prendre en charge entreprenant des actions d'entretien et d'incinération des herbes sèches encombrantes. La gestion des affaires publiques d'une aussi importante daïra comme Chelghoum Laïd, qui lorgne vers le statut de wilaya déléguée, est-elle réductible uniquement à la pose de trottoirs et de bitume ? A-t-on placé la charrue devant les bœufs dans la gestion des affaires publiques et interverti l'ordre des priorités ? La municipalité a-t-elle réglé des problèmes de fond ou en a-t-elle créé davantage ? La réponse est dans le camp de nos « illuminés » élus.


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