Le ministre de l'Industrie, Youcef Yousfi a fait part, hier à l'APN, de l'avancement des discussions lancées par son département ministériel avec des partenaires étrangers pour l'exploitation des mines d'or dans le Sud algérien. A une question du député Bekkaï Hemmal concernant la situation des mines d'or à Tamanrasset, notamment les mines de Tirek et d'Amesmessa, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales sous la présidence de Mouad Bouchareb, M. Yousfi a indiqué que l'Entreprise nationale d'exploitation des mines d'or (ENOR) n'a pas assez d'expérience dans l'exploitation souterraine de l'or, ajoutant que des discussions sont en cours avec plusieurs sociétés étrangères expérimentées pour l'exploitation de ce minerai. Les discussions avec les partenaires étrangers «avancent», a-t-il fait savoir, sans citer les noms et nationalités des partenaires étrangers concernés et sans préciser les délais de lancement des travaux. Et le ministre de souligner que ce partenariat permettra d'augmenter la production d'or selon les réserves disponibles. Concernant les mines d'or des régions de Tirek et d'Amesmessa, M. Yousfi a dit que l'activité de développement et d'exploitation dans ces deux mines s'est déroulée en plusieurs étapes. Au départ, l'ENOR a effectué, à elle seule, des travaux de développement et de préparation de l'opération d'exploitation et a, par la suite, établi un partenariat avec un partenaire étranger pour l'exploitation, a-t-il précisé. Concernant le partenariat d'ENOR avec cet opérateur étranger, le ministre a déclaré : «Malheureusement, la société étrangère qui détenait la majorité des actions au sein de l'entreprise a recouru à l'exploitation des couches superficielles du minerai, sans avoir élaboré un plan de développement et d'exploitation industrielle durable, empêchant ainsi l'exploitation efficace des mines d'or.» Pour remédier à cette situation, M. Yousfi a indiqué que les autorités publiques avaient procédé à l'effacement de la dette de l'ENOR, en lui octroyant un crédit de près de 3 milliards de dinars, ajoutant que l'entreprise a procédé, sur la base des orientations de son département ministériel, à une révision de son plan de développement et d'exploitation pour relancer son activité, et partant augmenter la production aurifère.