Au quartier dit « R'mali » sur les hauteurs de la ville de Médéa, 3 corps inertes répondant aux initiales de G.F (57 ans), de G.A (29 ans) et de K.A (17 ans), ont été retirés, il y a quelque jours, d'un puits en chantier d'une profondeur de 17 m. selon les premiers éléments d'information fournis par les services de la protection civile qui ont évacué les corps à la morgue de l'hôpital « Mohamed-Boudhiaf » de Médéa, il s'agit d'une asphyxie au gaz carbonique. D'après la même source, les victimes auraient brûlé des pneus usés pour fragiliser la roche qui obstruait la bouche du chantier. C'est la fumée qui s'est accumulée au fond du puits qui serait derrière le drame. Une enquête a été ouverte à cet effet pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique qui a mis en émoi les habitants du quartier. Par ailleurs, durant la même période, un accident de la circulation mortel s'est produit au lieu dit « la plâtrière » sur la RN1, à dix kilomètres de la ville de Médéa, faisant 2 morts et 6 blessés. Deux voitures légères de marque Logan et Kangoo sont entrées en collision frontale. Un cordon de secours s'est formé en urgence par les automobilistes qui ont assisté à l'accident pour dégager les victimes de l'amas de ferraille. La circulation routière devient de plus en plus meurtrière, en particulier sur la RN1, en raison de la densité de véhicules et de poids lourds qui ne cesse d'augmenter de jour en jour et ce, malgré la présence de la police routière. Aussi, l'exiguïté de la voie est pour beaucoup dans ces accidents. On observe quotidennement des bouchons de voitures sur plusieurs kilomètres, ce qui pousse des chauffeurs pressés à risquer leur vie et celle des autres en faisant des dépassements dans des endroits dangereux.