La cinquième nuit de l'évènement culturel majeur de Batna dont le programme comprenait la troupe espagnole (Ballet) Antonio Marquez ou Contero Carmen de (Danses populaires), le groupe « Harmonica » et le chanteur raï, Kader Japonais, a drainé la grande foule ! Le célèbre ballet espagnol Antonio Marquez, qui est revenu à Timgad après 22 ans d'absence, précédé d'une célébrité reconnue à l'échelle internationale, a apporté dans son escarcelle toute une fresque de l'art et de la danse populaires espagnols, flamenco, catalan, castillan et… andalous du Sud ibérique. Tout au long de sa production, la troupe espagnole, surprise et enchantée par l'enthousiasme du jeune public qui l'a accompagnée et qui a fort apprécié son répertoire, a su se surpasser à l'occasion et l'a gavé de musique flamenco, de danses populaires allant du catalan au basque et pour terminer au genre prisé par tous le Maghreb, l'andalous qui aura sûrement et amèrement rappelé beaucoup de souvenirs aux nostalgiques ! Le ballet de Contero Carmen dont les membres ont déclaré être très heureux et très émus de revenir à Timgad, aura donc réjoui et prouvé la richesse de la musique méditerranéenne ! La deuxième partie de cette soirée a vu défiler à tour de rôle le groupe Harmonica d'art moderne et, Cheb Kader Japonais. La première troupe, habituée du Festival, a fait vibrer le public en interprétant des chansons à la gloire de l'Algérie, du peuple algérien et surtout faisant l'éloge de la cohabitation de la tolérance entre tous dans cette Algérie plurielle. Cheb Kader Japonais était le dernier à monter sur la scène du théâtre romain de Timgad. A l'instar de Houari Dauphin, passé la veille, ses chansons raï où la trompette rappelant Bellemou, Boutiha et Benzarga, était l'instrument dominant qui a donné du piquant à sa production, avaient pour thèmes la romance, l'amour, les complaintes et l'espoir…