Les quartiers périphériques de la ville croulent sous les ordures ménagères. Cette situation de déliquescence, témoignent les citoyens, découle d'un système de collecte des ordures défaillant et dénote du peu d'intérêt qu'accordent les élus à la propreté. Hormis le centre ville, où le ramassage est régulier, l'enlèvement des ordures ménagères à travers les quartiers de la ville se fait une fois tous les quatre jours voire toutes les semaines. À Démine, un quartier situé à l'ouest de la ville, les habitant affirment que le service de ramassage «boycotte» ce quartier depuis 15 jours. Du coup, des tas d'ordures envahissent les ruelles. Même ton et même son de cloche chez les habitants de Sidi Amar, un quartier situé à l'Est de la ville. Ces derniers ne mâchent point leurs mots pour fustiger les services de la voirie. «La situation actuelle est une preuve de plus que les autorités ne s'inquiètent pas de l'état des lieux de la ville et de ses environs» Et d'ajouter : «C'est regrettable et gênant d'avoir des ordures partout et de supporter à longueur de journée des odeurs nauséabondes». Ils considèrent même que cet état de fait est une forme de mépris à l'égard de toute une population. En effet, à travers les quartiers périphériques, les déchets ménagers sont omniprésents et font, désormais, au grand dam des citoyens, partie intégrante d'un décor fait d'insalubrité et de puanteur. Les points de collecte, aménagés pour faciliter le ramassage des ordures au niveau des quartiers, grossissent de jour en jour et se transforment en véritables décharges sauvages avec tous les désagréments que cela peut entraîner. Les explications fournies par les services de la voirie, pour justifier cette défaillance, portent sur le manque de moyens humains et matériels. Toutefois, nous avons appris que des employés recrutés pour le service de voirie sont affectés à des postes administratifs. Pour ce qui est du matériel, il semblerait que la maintenance fait défaut : La benne tasseuse acquise récemment par l'APC est en panne.