Incontestablement, toutes les photographies — portrait de Mohamed Ben Cheneb (1869-1929) sont très expressives. Toutes expriment à merveille un gentleman racé, parfaitement à l'aise, sûr de lui-même, fier de ses origines, au demeurant, en tenant à le manifester clairement à travers non seulement un visage rayonnant d'assurance et de bonté, mais aussi une élégance vestimentaire distinguée rappelant la noblesse ancestrale. En fait, replacé dans le véritable contexte socioculturel des premières décennies du XXe siècle, cette élégance vestimentaire aurait-elle pu s'imposer en parvenant à focaliser autant d'attention et d'admiration que des considérations et de respect sans cette œuvre scientifique dûment établie et reconnue aussi bien dans le monde arabo-musulman qu'en Occident même par d'illustres et vénérables universités ? En tout état de cause, n'est-ce pas l'incarnation d'un modèle d'érudition inédit, d'un modèle ayant contribué largement à rehausser la jeune université d'Alger, l'institution qu'il a préfigurée avant même son inauguration en 1909, en le prouvant aisément grâce à de si solides et fécondes publications ? N'est-ce pas ce qu'il a fait dès 1895 dès les premières publications, tendant à réhabiliter et à valoriser un patrimoine léthargique après tant de siècles de stagnation et de repli ? Aussi, l'approche proposée est-elle centrée autour des deux axes suivants : Un prodigieux parcours scientifique. Une érudition valorisant à dessein le patrimoine arabo-maghrébin. 1 - Un prodigieux parcours scientifique Sans conteste, c'est avant tout par rapport au contexte d'alors qu'il convient d'apprécier à sa juste valeur le prodigieux parcours du premier universitaire algérien, soit le contexte socioculturel de l'Algérie, particulièrement au cours des deux dernières décennies du XIXe siècle et les débuts du siècle suivant. Assurément, l'une des périodes les plus obscures de la longue nuit coloniale. Une solide formation Si le père est cultivateur exploitant de lopins de terre situés dans l'arrière-pays immédiat de Médéa, à Aïn Deheb, la famille n'est pas pour autant d'extraction quelconque. En effet, originaire de Brousse (Turquie), le grand-père paternel a servi l'armée ottomane, alors que le patronyme maternel Bachtarzi évoque par excellence la citadinité algéroise, le grand-père a été à la tête du commandement des Righa, une collectivité située dans la haute plaine du Chélif. Sans conteste, l'enfant a évolué dans de bonnes conditions, en bénéficiant de soins et d'égards ininterrompus, davantage de suivi, pour permettre un cursus scolaire parfaitement réussi, couronné tout à tour par l'accès au collège de Médéa (présentement le lycée éponyme) et l'admission à l'Ecole normale de Bouzaréah, précisément au cours de cette période durant laquelle les écoles arabes - françaises(1), en très petit nombre(2), au lendemain de l'avènement de la troisième République française (Ageron 1068, I : 325-330), étaient incapables de former les candidats recherchés par cet établissement (Dupuy A. 1937 : 34), du reste unique en son genre à travers l'ensemble du territoire algérien, en dehors d'une annexe ouverte à Constantine en 1879. Quoiqu'il en soit, au terme de deux années de formation, le voici affecté à l'âge de 19 ans à une école villageoise, sise à 30 km à l'ouest de Médéa, durant quatre années, une période certes suffisante pour mener à bien les obligations pédagogiques, mais qui a dû contrarier beaucoup de rêves, voire des projets à réaliser dans les meilleurs délais possibles. Rassurante, la mutation à Alger répondait pleinement à ses vœux, afin de pouvoir se rapprocher des centres d'enseignement recherchés. En effet, là, tout en s'acquittant avec dévouement de ses tâches pédagogiques au sein de l'école Fatah(3), implantée au cœur de la vieille ville, il entame les études supérieures, assurément à cœur joie. Telle une abeille butinant sans cesse mille et une fleurs, le voici en quête du savoir fréquentant assidûment aussi bien de vielles et vénérables mosquées que l'imposant lycée tout proche de l'Ecole des lettres réservée, alors, à une mince frange d'élèves privilégiés, voire des cours particuliers accessibles à un nombre encore plus réduit. Une période pleine de labeur et d'efforts, poursuivie patiemment et passionnément durant six longues et fructueuses années. Six années d'assiduité assurées par des maîtres de renom, à l'instar notamment des Cheikhs Abdelhalim Ben Smaïa et Belkacem Ben Sédira, deux maîtres de l'illustre Thaâlibya et d'éminents professeurs, à l'instar, notamment, des René Basset, Fagnan, Cat, voire un rabbin. En effet, l'initiation à l'hébreu n'est ni fortuite ni surprenante. Le jeune étudiant a déjà manifesté une propension inattendue en s'adonnant à l'apprentissage des langues étrangères, aussi bien d'origine latine que sémitique, voie fort prometteuse, confluence par excellence d'un ensemble d'humanités classiques représentatives de deux mondes, l'occidental et l'arabo-musulman. C'étaient là des acquis à la hauteur de ses ambitions ! En conséquence, il n'y avait plus d'obstacles pour cet étudiant prodige. Désormais, il pouvait prétendre à une brillante carrière, différant sciemment la soutenance de la thèse de doctorat d'Etat jusqu'à 1922, alors qu'il a été nommé à 29 ans à la Médersa de Constantine, en remplacement de l'illustre Cheikh Abdelkader Médjaoui(4), après avoir suppléé les cours de son maître Ben Sédira à l'Ecole des lettres d'Alger. Une si brillante carrière Fort heureusement l'intermède de l'ancienne Cirta a été assez court et aussitôt suivi par une nouvelle mutation en 1901. En fait, c'était plutôt une promotion et une consécration, s'agissant d'une nomination à la Médersa Al Thaâlibya, comptant d'éminents professeurs se consacrant à la formation de cadres bilingues, destinés aussi bien à l'enseignement qu'au culte et à la justice musulmane (Lacheraf, 1998 : p. 274-279). Désormais, l'ascension est rapide. C'est ainsi que dès 1903, il est chargé d'assurer simultanément à l'Ecole des lettres un cours de métrique arabe, de traduction, d'actes judiciaires et d'arabe dialectal. En 1904, il n'hésite pas à assumer un cours de hadith, suivant le recueil de Boukhari à la mosquée Al-Safir. Déterminante a été cette étape, aussitôt marquée par la poursuite méthodique de fécondes recherches publiées, tant par la célèbre Revue Africaine que par des périodiques étrangers de renom, consacrant progressivement le futur universitaire algérien avant même la création proprement dite de l'Université d'Alger (1909). Du reste, dès l'inauguration de cette dernière, il est chargé de conférences et ses cours sont assidûment suivis par un auditoire de plus en plus nombreux. « La Faculté d'Alger : c'était déjà sa maison et il devait y prendre une place plus large encore, quand il fallut essayer de combler le vide que nous laissait la mort de René Basset », souligne Georges Marçais (1929 :158), le collègue l'ayant tant apprécié et envers lequel il a contracté personnellement une lourde dette intellectuelle. Ses mérites scientifiques sont consacrés bien au-delà des frontières de l'Algérie. C'est ainsi qu'en 1920, il est élu membre de l'Académie arabe de Damas, alors que les relations entretenues avec nombre d'universitaires et académiciens ne cessent de s'intensifier. Aussi, est-il désigné par ses pairs pour représenter l'Université d'Alger, en 1928, au xviie Congrès international des orientalistes, tenu à Oxford. Ce fut là, la confirmation solennelle de ses qualités et de sa compétence interrompues par sa mort, le 5 février 1929. 2- Une érudition réhabilitant et valorisant à dessein le patrimoine arabo-maghrébin surtout Grâce à un savoir encyclopédique, conforté à la fois par un pluralisme linguistique et le recours systématique au maniement de méthodes scientifiques rigoureuses, le premier universitaire algérien a incarné un modèle d'érudition inédit, le modèle s'assignant avant tout des objectifs bien déterminés, induits de l'état général des lieux. Des bases solides La diversité et la densité d'une œuvre particulièrement féconde(5) reposent sur des bases solides patiemment édifiées durant plus de trois décennies consécutives. En s'inscrivant bien dans la lignée des maîtres de la Thaâlibya, des Madjaoui, Ben Brihmat, Ben Smaïa, Ibnou Zekri ou assimilés, tels les Ben-El-Haffaf (Bouamrane Chikh, 2003), Mohamed Ben Cheneb est parvenu à en tirer tout le profit possible comme le souligne bien M. Lacheref (1998 : 277) : « Son classicisme arabe concernant la langue du même nom, sa grammaire et sa rhétorique, ainsi que la ferme et lumineuse orthodoxie sunnite, il les a appris du cheikh Abdelhalim Ben Smaïa et acquis durablement auprès de ce grand maître. » (Mostefa Lacheraf (1998 : 274-279). Bien plus, « le fureteur infatigable de bibliothèques » (G. Marçais, 1929 : 156) a pu exploiter passionnément et méthodiquement non seulement les fonds de bibliothèques, mais aussi découvrir certaines richesses dormantes ici et là et ayant pu échapper in extremis à l'usure du temps et l'insouciance des gens. Il en a été ainsi de la découverte de ce manuscrit datant du Ve siècle de l'Hégire qu'il a su exploiter à bon escient à trois reprises. En témoigne aussi ce foisonnement de publication parues de 1900 à 1908, en particulier (Hadj Sadok, 1975 : 711-713), soit durant cette période précise précédant la création de l'Université d'Alger, alors qu'en parallèle il dispensait des cours aussi bien à l'Ecole des lettres qu'à la Médersa et à la mosquée Al-Safir. Par ailleurs, toutes ses publications révèlent l'intérêt des domaines investis ; il importe de se fixer plus particulièrement sur celles qui ont marqué sa carrière. Trois volumes sont publiés de 1905 à 1907. Les Proverbes arabes de l'Algérie et du Maghreb renferment 3127 proverbes classés par ordre alphabétique, traduits et annotés avec parfois leurs équivalents en français. Les sources sont dûment établies avec indication des lieux, d'usage et d'enregistrement. A elle seule, la bibliothèque compte au moins 9 pages, assurément un travail de fourmi. A ce propos, son collègue et ami Georges Marçais (1929 : 155) écrit : « Un répertoire aussi important pour le sociologue que pour le linguiste, seule collection de ce genre que nous possédions à ce jour, et qui restera sans doute la plus complète. » La réédition récente (2003) le confirme pleinement. De plus, parallèlement à cette volumineuse et riche publication, on relève en 1907 une autre intitulée : Etude sur les personnages mentionnés dans l'idjâza du cheikh Abd al Qâdir al Fâsi, faite à l'occasion du xive Congrès international des Orientalistes à Paris (1907, iv, 168-560). C'est une œuvre de 500 pages contenant 360 auditeurs. En fait, comme le souligne bien Georges Marçais (1929 : 156) : « (C'est) un instrument de travail de grande valeur pour quiconque étudie la vie intellectuelle du Maghreb. » Il met en exergue les efforts déployés par le chercheur passionné par l'histoire socioculturelle de son espace géographique proche et lointain : « C'est l'identification de tous les noms qui y figurent et l'énorme dépouillement des textes mis en œuvre. » Faut-il pour autant sous-estimer certains titres peu attractifs, relevant de la culture populaire, à l'instar du poème consacré à la guerre de Crimée (revue Africaine, 1907) composée par le poète Mohammed Ben Ismaïl ? A travers ce poème, n'est-ce-pas l'âme profonde de tout un peuple opprimé qui transparaît, sensibilisé par un événement digne d'intérêt s'agissant d'événements ayant affecté non seulement des coreligionnaires directement impliqués, mais aussi et davantage l'Empire ottoman en ce milieu du xixe siècle ? Une érudition à la hauteur des défis du temps et de l'espace Assurément, dès les publications remontant à la fin du xixe siècle, l'observateur attentif est en mesure d'apprécier les qualités d'un chercheur promis à un brillant avenir. C'est ainsi qu'avec autant d'aisance que de réussite, il est parvenu à cerner un ensemble de thèmes d'intérêt, contribuant à mettre en valeur le passé culturel d'une période demeurée non seulement peu explorée, mais décriée par l'ordre colonial, car incompatible avec son idéologie. L'interdisciplinarité recherchée s'est avérée fructueuse. Elle a trait aux humanités arabes classiques qui offrent de précieux matériaux à toute recherche pluridisciplinaire prometteuse, d'autant que Mohamed Ben Cheneb s'est évertué sans cesse à faire revivre avec beaucoup d'aisance et de bonheur Les Classes des savants de l'Ifriqya (Revue Africaine, 1919) « où nous voyons revivre, dans une atmosphère de légende dorée, toute la société kaïrouanaise, confite en dévotion et volontiers factieuse, du temps des Aghlabites, document inappréciable sur une des époques les plus glorieuses de l'Islam occidental », souligne Georges Marçais (1929 : 157). Tout en s'arrêtant sur les centres d'intérêt, le passé culturel du Maghreb des Mots turcs et persans dans le parler d'Alger (1922), il s'occupe aussi de la littérature andalouse, notamment du poète Ibn Khadima du viiie siècle de l'Hégire (xviie Congrès international des Orientalistes, Oxford, 1928). Sa thèse de doctorat d'Etat a porté sur Abou Dolama (Alger 1922), poète de la cour abbasside sous les califes Al-Mansour et Al-Mahdi (J. Horovitz, 1975, I : 120). Il a visé également certaines personnalités contemporaines de l'époque. En outre, il a pris part au débat interculturel à propos de l'œuvre de Dante Alighiéri, La Divine Comédie(6). A la suite de la réception à la Real Academia Espanola de Miquel Asin Palacios, relative à la présentation de la Escatologia musulmana en la Divina Comedia (Madrid, 1919), Mohamed Ben Cheneb a publié Les Sources musulmanes dans la Divine Comédie (919 : 483). L'idée a germé dans son esprit depuis longtemps. Elle remonte à l'année 1894, alors qu'il s'acquittait de ses activités pédagogiques à l'école Fatah. Il avait traduit le chant XXXI de L'Enfer, lisant en 1907 La Risâlat Al-ghofrân (Le Caire, 1325) d'Al-Ma'arri (363/973 - 449/1058), il a relevé des analogies entre cette épître et le chef-d'œuvre de Dante. Cela ne saurait surprendre, compte tenu de sa vaste culture, comme l'a rappelé Georges Marçais au mausolée de Sidi Abderrahmane Al-Thaâlibi, en prononçant l'oraison funèbre de Ben Cheneb : « On donnerait une idée incomplète de son activité scientifique et l'on ne rappelait au moins d'un mot tous les travaux qu'il n'a pas signés et qu'il avait pourtant documentés et revus avec une complaisance sans borne. Plus d'un parmi nous savait que l'on ne faisait jamais appel en vain à celui que nous aimions à nommer ‘‘notre cheikh''. Car à la science et à la conscience du vrai savant, il joignait le don plus rare, de la bonté. » Conclusion Ainsi est replacée dans un véritable contexte socioculturel le prodigieux parcours scientifique poursuivi par Mohamed Ben Cheneb. Durant toute sa carrière, il s'est efforcé d'atteindre des objectifs malgré les aléas de la période coloniale, en s'inscrivant dans la lignée de ses maîtres de la Thaâlibiyya. Il y est parvenu grâce à une vaste culture interdisciplinaire et au pluralisme linguistique. Il a valorisé le patrimoine arabo-maghrébin et réhabilité les fondements et les valeurs de cet ensemble régional à un moment difficile, à l'approche de la célébration du Centenaire de la colonisation de l'Algérie. En tout état de cause et avec le recul du temps, l'œuvre qu'il a accomplie est magistrale. Elle a constitué une base solide au mouvement « Jeunes Algériens », en ce début du XXe siècle. Il a préparé également le terrain à d'autres forces émergentes poursuivant la même fin. Notes de renvoi : 1 - En mai 1878, on dénombre une dizaine d'écoles réservées à l'enseignement des élèves de confession musulmane (Dupuy, 1937). Pour sa part, Ch. R. Ageront (1968, 1 : 328) compte à la même date 17 classes dans les écoles arabes - françaises « ne pouvant guère abriter plus de 1200 à 1300 écoliers. » 2- Le Gouverneur général Chanzy reconnaît : « Les communes refusaient d'une façon à peu près absolue de continuer à pourvoir à l'entretien des jeunes indigènes admis dans nos établissements publics », cité par Ch. R. Aeron (1968, 1 : 327). 3 - L'Ecole Fatah a été ainsi appelée en hommage au lauréat de la première promotion de l'Ecole normale de Bouzaréah, Ben Braham Fatah, soit le premier instituteur algérien, en 1869. Il poursuivit sa carrière dans les conditions les plus difficiles, malgré la suspension de son traitement par la municipalité d'Alger, durant de longs mois, d'après le constat dressé par un cadre du ministère de l'Instruction publique en mission à Alger (Bulletin de l'Enseignement des Indigènes de l'Académie d'Alger (1887). Pour plus de détails, se rapporter à Dupuy A. (937 : 83-85). 4 - Le juriste Mohammad Abd-al Karim AL-Madjawi est né à Tlemcen en 1793-49. Il était adulte au moment de la chute d'Alger qui le trouva cadi de Tlemcen. Les Marocains l'accueillirent comme professeur à Qarawiyin où il eut comme élève le futur savant Ja'far Al-Kattâni. Il fut nommé ensuite cadi de Tanger et mourut en 1849-50. Son fils Abdelkader revint à Constantine, puis à Alger où il finit professeur à la Medersa de Sidi Abderrahmân Al Thaâlibi. (J. Berque 1978). 5 - Pour un aperçu général, voir Abderrahmân Djilali (1983) et Hadj Sadok (1975, III : 271-713). Ce dernier dresse une liste de 57 titres, en y ajoutant notamment 64 notices parues dans la première édition de l'Encyclopédie de l'Islâm. Le premier auteur fait état de la correspondance échangée avec l'Académie arabe de Damas et de la reproduction partielle de poésies composées par Mohamed Ben Cheneb, alors âgé de 30 à 40 ans, en précisant qu'il n'a jamais eu recours à la satire. C'est à dessin qu'il a eu recours à la poésie pour inciter les jeunes et moins jeunes à rechercher le savoir. Du reste, ce thème figure dans la liste précitée, notamment dans la traduction en français d'une lettre sur l'éducation des enfants par Al Ghazzali (Ref af 1901). 6 - « Depuis six siècles que la Comédie est lue, commentée, explorée, exploitée comme une mine inépuisable de controverses, la somme des études qui forment la déontologie est proprement colossale. On ne saurait faire le compte de toutes les interprétations, thèses, discussions et disputes auxquelles Dante a donné lieu. » (Renucci p., 1988, 5 : 995). Références bibliographiques : Ageron Ch. R. (1968), Les Algériens musulmans et la France de 1871 à 1919, Paris PUF, 2 tomes. Berque J. (1978), L'intérieur du Maghreb, XVe-XIXe siècle, Paris, Gallimard. Ben El Haffaf A. (2003), Introduction à l'étude de l'Islam, publications du Haut conseil islamique, Alger, 2e éd. 179 p. Bouamrane, Chikh (200) : Notice biographique de l'écrivain Abderrahmân Ben El Haffaf, in Introduction à l'étude de l'Islam, publications du Haut conseil islamique, Alger, 2e éd. p. 9-11. Dupuy A. (1937) Bouzaréah, Histoire illustrée des écoles normales d'instituteurs d'Alger-Bouzaréah, Alger, Fontana, 187 p. Hadj Sadok (1975), Ibn Abi Shanab (M. Ben Cheneb, Encyclopédie de l'Islam, Leiden, 2e édition, tome III, p. 711-713). Horovitz H. (1975), Abu Dalama, Encyclopédie de l'Islam, Leiden, tome I, p.120 Khorsi S. (2003), Mohamed Ben Cheneb, un érudit à l'ancienne, Tassili, Alger, 18 p. 35-41. Lacheraf M. (1998), Des noms et des lieux. Mémoires d'une Algérie oubliée, Alger, Casbah, 335 p. Marçais G. (1929), Mohamed Ben Cheneb (1869-1929), Revue Africaine, Alger, 1er et 2e trim. p. 154-159. Martino P. (1929), Mohamed Ben Cheneb (1869-1929), Revue Africaine, Alger 1er et 2e trim. p. 150-154 - Renucci P. (1988), Dante Alighieri, Encyclopaedia Universalis, Paris tome V, p. 992-996.