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Des deux tours du 11 septembre aux dizaines de barrages routiers d'Alger
Publié dans El Watan le 16 - 09 - 2010

Pourtant, une écrasante majorité de médias occidentaux a décrété que le questionnement sur le 11 septembre est à bannir. En France, à titre d'exemple, le sujet est très proche du tabou dans le paysage audiovisuel. Cette attitude et l'omerta imposée ont justement contribué à entretenir les doutes et suspicions sur ce qui s'est vraiment passé ce jour-là. Un sondage réalisé en 2007 aux Etats-Unis indiquait déjà que 42% d'Américains remettent en question la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 (source : Institut Zogby international).
Ce n'est d'ailleurs que grâce à Internet (dernier médias libre ?) que l'on peut constater que de par le monde, le nombre de sceptiques grossit chaque jour un peu plus. Il suffit de faire un retour en arrière sur les événements pour découvrir qu'il y a de sérieuses raisons de douter de la cohérence de la version officielle du 11 septembre telle qu'on nous l'a servie. On se souvient d'ailleurs de la facilité avec laquelle le jour-même, avant toute revendication, les coupables étaient déjà désignés. Du moins, leur éminent chef qu'on cherche toujours et qu'on ne veut finalement pas trouver. Certaines personnalités courageuses n'ont pas hésité à exprimer leur point de vue à ce sujet. Robin Cook, ancien ministre britannique, écrit dans The Guardian du 8 juillet 2006 qu'entre autres, Al Qaîda veut dire en arabe base de données, et est initialement le fichier de la CIA qui répertoriait les moudjahidine qu'elle entraînait et soutenait en Afghanistan jusqu'en 1989. Le talon d'Achille de la version officielle du 11 septembre 2001 se trouve à quelques encablures des tours jumelles.
Le bâtiment World Trade center 7
Pour rappel, cette tour de 47 étages s'est écroulée sans aucune raison quelques heures après les deux premières, elle n'avait pourtant été touchée par aucun avion. Son effondrement spontané et sans précédent dans l'histoire de l'architecture moderne est passé en boucle sur les chaînes américaines. Selon le rapport officiel du National institute of standards and technologie (NIST), l'écroulement serait dû au feu, ce qui fait de ce building la première et dernière construction réagissant ainsi sous l'effet des flammes. Un collectif de plus de 600 ingénieurs et architectes, soutenu par des proches de victimes du 11 septembre préparent une campagne télévisuelle, première en son genre, qui diffusera un spot sur les TV locales new-yorkaises fin septembre 2010. Son nom, «Buildingwhat ?».
Dans ce spot, le collectif remet en question la douteuse version officielle concernant le WTC7, et son objectif est d'informer le monde et en priorité les New-Yorkais de la nécessité de faire la lumière sur l'écroulement de ce building et faire éclater la vérité sur ce qui s'est réellement passé ce jour-là. Une simple recherche sur internet en tapant le mot clé WTC7 donne la mesure de l'énormité de la chose. Ce bâtiment abritait des archives de la CIA ainsi que les dossiers du scandale Enron. Rien que ça. Passons. Aussi troublant que le précédent exemple, le prétendu crash du Boeing 757 d'American airlines sur le Pentagone. Un livre sorti en 2002, L'effroyable imposture de Thierry Meyssan, s'attelle à disséquer les attentats de 2001 en se basant principalement sur les documents et rapports des officiels US. Ils en ressort de flagrantes contradictions et une question qui se pose : s'il y a eu crash, pourquoi n'a-t-on pas retrouvé sur le lieu (Pentagone) des débris du fuselage, ailes, réacteurs… ?
L'auteur du livre a fait l'objet d'une campagne de dénigrement dans les médias français et de menaces directes sur sa personne. Comment d'ailleurs expliquer que tous ceux qui se sont aventurés à exprimer des doutes sur la version officielle du 11 septembre dans les médias français ont été traités de négationnistes (rien que ça !) et ont parfois été contraints de présenter des excuses publiques.
Cela se passe en France, pays où la liberté d'expression s'arrête finalement à la remise en question des événements de New York. Plusieurs millions de personnes dans le monde soutiennent de près ou de loin le mouvement Reopen 911, qui milite pour la réouverture de l'enquête sur le 11 septembre. Ils demandent entre autres à ce qu'on rende publique une hypothétique vidéo de l'une des dizaines de caméras extérieures du Pentagone, soit dit en passant bâtiment le plus protégé au monde, qui montrerait le crash du Boeing sur ce dernier. On attend toujours, et ceux qu'on accuse de conspirationnistes attendent toujours.
Des experts en démolitions contrôlées sont formels : l'écroulement (à la vitesse de la chute libre) des 2 tours du WTC est le résultat de démolitions par explosifs. Plusieurs documentaires traitent le sujet à coups de simulation 3D et de témoignages de dizaines d'experts. Ils sont unanimes : les tours ne se sont écroulées ni sous le poids des avions, ni suite au choc engendré par ces derniers, ni encore par la chaleur des flammes. Les concepteurs mêmes des deux tours jumelles affirment qu'elles ont été solidement construites et conçues à l'époque pour résister au crash éventuel d'un boeing 707. (http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/03/pourquoi-les-tours-ont-initialement-bien-resiste-a-limpact-des).
Cela dit, pas besoin d'être un illuminé pour convenir du fait que les tours étaient principalement conçues en acier, et que si elles s'étaient réellement affaissées, les étages se seraient donc empilés les uns sur les autres, nous aurions alors retrouvé deux énormes cubes de métal. Au lieu de cela, les dizaines de milliers de tonnes d'acier qui composaient ces tours se sont transformées en énorme nuage de poussière dont on se souvient. Comment de l'acier a-t-il pu se transformer en poudre si ce n'est à l'aide d'explosifs. Partons maintenant du principe qu'un jour prochain des responsables américains prennent leur courage à deux mains, qu'une enquête s'ouvre et que la thèse des 19 islamistes suicidaires soit remise en question. Qu'il soit finalement démontré qu' Al Qaîda n'est autre que l'instrument rentable et la filiale prometteuse d'un quelconque lobby : armement, pétrole… Elle ne serait peut-être et finalement qu'une entreprise criminelle composée de mercenaires à qui on commande des attentats et qui se charge de la planification et du recrutement de jeunes égarés, partant pour un aller simple pour un paradis promis peuplé de vierges impatientes.
Que pensera-t-on des centaines de milliers de morts victimes des guerres d'Irak et Afghanistan ? Que pensera-t-on alors des commanditaires des attentats de Londres et de Madrid ? A qui profite le crime ? Que pensera-t-on de toutes ces lois liberticides votées dans de nombreux pays sans opposition aucune et justifiant tout et n'importe quoi. Au nom de la sécurité nationale, qui peut donc s'insurger ? Entre liberté et sécurité, le choix s'impose de lui-même, à plus forte raison quand le risque terroriste est avancé. Les masses sont d'ailleurs, depuis, le troupeau docile qu'il est facile d'envoyer paître quand cela convient aux dirigeants du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Les attentats d'Alger du 11 avril et 11 décembre 2007 ont justifié l'installation de dizaines de barrages qui quadrillent Alger et ses environs. La seule vue de ces derniers finit par être anxiogène pour les quelques millions d'Algérois qui les traversent. C'est un fait et nous n'y pouvons rien, ce sont des «rustines» sécuritaires obligatoires. Ce siècle, ou du moins son commencement, est sans conteste placé sous la bannière du mensonge et du très lucratif business de la peur. Il a d'ailleurs commencé à la seconde près par la peur du soi-disant bug de l'an 2000 et de ses pseudos conséquences. Les médias avaient relayé pendant toute l'année 1999 des informations indiquant que le passage au nouveau siècle se ferait avec d'inquiétantes pannes de centrales nucléaires, d'appareillages d'hôpitaux, de matériels militaires qui feraient décoller des missiles par erreur.
Bref, on prédisait le chaos. Puis vint le 11 septembre et jeta l'effroi pour un moment sur le monde, suivi de très près par la psychose créée par l'épisode «Anthrax», puis le Srass, puis la grippe aviaire, puis la grippe AH1N1… Les médias principalement télévisuels sont complices de ce climat de terreur, ils sont les garants de l'entretien de cette peur.
Zappez sur votre télé le soir, à commencer par les JT et leurs lots d'informations rendant compte de dizaines de morts à Baghdad, morts sous les tropiques à cause des ouragans, morts au Pakistan victimes d'intempéries et d'attentats suicide, et vous tomberez inévitablement sur des séries policières américaines traitant de meurtres et de viols, ou bien de documentaires sur des tueurs en série et des meurtres non élucidés. Un concentré de violence servi chaque soir à des millions de téléspectateurs, sans parler des très nombreuses émissions aussi amusantes qu'abrutissantes dont certaines interpellant sans vergogne, voyeurisme et bas instincts. La régression du genre humain a commencé.
Dans la stratégie de la manipulation de l'opinion publique, distraire les masses vient juste après les maintenir par la peur, c'est une nouvelle façon de les occuper et d'orienter leurs préoccupations. D'anodins faits divers amplifiés sont là pour faire les gros titres qui engendrent le temps d'une journée, voire plus, des discussions et débats sans intérêts. Même stratagème aux JT qui présentent en premiers titres des sottises quand ce n'est pas un déluge de faits divers pour décaler aux rangs de brèves des informations bien plus utiles et importantes. La recherche de la vérité quand on ne s'en sent pas capable devrait au moins laisser place au rejet du flot d'informations aux sources «douteuses». Une cure de désintoxication de la pensée s'impose. Eteindre sa télévision et boycotter les journaux d'une certaine presse tendancieuse devient à l'évidence un geste citoyen, voire un devoir, sinon comment contrer le rouleau compresseur du mensonge qui n'a pas fini de rouler sur le monde ?


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