Au moment où les habitants des villages de Tassefsaft et Tiksert, dans la commune de Melbou, sont soulagés de voir la route reliant leurs localités à la RN43, sur près de 12 km, revêtue en tapis, d'autres s'inquiètent du danger qu'elle constitue pour les élèves du CEM Merabti Ali à Msaâda. En effet, si ce grand projet, rentrant dans le cadre de la déviation de la RN 43 par Tikhribine-Tiksert, passant par la localité de Tassefsaft, rend cette route praticable, elle devient un danger certain pour les écoliers de ce collège situé à quelques pas seulement de cette route. Pis, en l'absence de trottoirs, les élèves sont souvent contraints de marcher sur les cotés de la route, et des fois au milieu, avec le risque de se faire renverser. « Les autorités doivent trouver une solution à ce problème avant la rentrée scolaire prochaine, et avant même que la route ne soit opérationnelle », déclare un habitant de Tizi El Oued, un quartier situé à 1 km du CEM. D'autres lacunes font le souci des habitants, comme les eaux pluviales qui détériorent la route chaque hiver, faute du non bétonnage des caniveaux existant. Par ailleurs, les habitants du village Boulezazène déplorent le non bitumage du tronçon qui relie le CEM au village sur près de 1km. Leur vœux, disent-ils, est « de reprendre les travaux de revêtement de la route reliant Boulezazène-centre à Aguemoune, qui se sont arrêté il y a plus d'un mois ». « On attend quoi, l'arrivée de l'hiver ? Nous avons assez subis des nuisances du fait de la poussière qui se dégage à chaque passage d'un véhicule », s'insurge un habitant des lieux.