La crise qui secoue l'APC de Timezrit, dans la wilaya de Boumerdès, n'est pas encore résolue. « Le retrait de confiance au P/APC FLN qui a été signé par les deux tiers de l'assemblée le 19 février 2009 n'a pas permis de mettre fin au désaccord qui mine l'assemblée puisqu'il n'est pas encore exécuté », nous dit un élu de l'opposition. Celui-ci souligne qu'« en dépit de ce blocage, le premier responsable de ladite assemblée continue d'exercer ses fonctions le plus normalement du monde ». Situation qui n'a pas tardé à faire réagir les signataires du retrait de confiance, lesquels ont adressé une correspondance au wali dans laquelle ils dénoncent « l'usage par le P/APC de l'article 17 du code communal afin de délibérer pour annuler des décisions prises par la totalité des membres de l'APC en date du 26 novembre 2008 approuvées par le P/APC lui-même ». Les rédacteurs dudit document signalent que « nous avons exprimé notre retrait de confiance … mais nous avons le regret de constater que ce dernier continue d'agir dans l'impunité ». « Alors monsieur le wali, on se demande à quoi servent les lois du code communal si un P/APC se permet de délibérer même après un retrait de confiance », écrivent encore les élus. Il est à noter que le retrait de confiance des élus est motivé par « le mépris des lois de la République et la gestion en solo dont a fait preuve le P/APC dans la gestion des affaires de cette localité ». Le 30 mars dernier, un des élus FLN, en l'occurrence M. Timizar, a rejoint le clan des contestataires qui lui ont proposé de le nommer comme président d'APC. Mais il s'est rétracté quinze jours après, en signant un document dans lequel il reconnaît que « …le retrait de confiance ...dont je suis signataire est une accusation à tort » et note au passage que « les accusations portées à notre président sont toutes infondées et diffamatoires ». Côté population, l'on s'indigne contre cette situation de blocage dont les conséquences commencent à se faire sentir sur le terrain.