Dès l'entame des vacances scolaires, l'on assiste à l'organisation de fêtes pour célébrer la réussite aux examens de 5e année, du BEM et du bac. Mais ce sont surtout les fêtes de mariage qui tiennent le haut du pavé. Chaque jour que Dieu fait, d'interminables cortèges de voitures sillonnent les principales avenues de la ville. En fait, que ce soit à Aïn M'lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi ou Aïn Béïda, les processions de voitures, toutes rutilantes, n'en finissent pas de provoquer des embouteillages, gênant ainsi le passage des piétons. Chants, klaxons, youyous se mêlent et s'entrechoquent, créant une cacophonie de sons assourdissants, et ce n'est pas fini ! Le soir, dès la tombée de la nuit, d'autres cortéges traversent la ville. Ils ramènent le marié du bain. Les salles de fêtes sont submergées d'invités. Après le repas du soir, commence la vraie fête. Les DJ diffusent chants et musique à grands renforts de décibels. De quoi priver tout le voisinage de sommeil. Cet été spécialement, tout s'accélère avec la programmation de plus de mariages que de coutume. La raison en est que le mois de Ramadhan (attendu pour le 20 ou 21 août) a chamboulé le programme des mariages. Aussi, tous se pressent pour l'organisation de leurs fêtes avant le Ramadhan. Les retardataires devront attendre la fin du mois de carême pour fêter leurs noces. En tout état de cause, les fêtes se poursuivront jusqu'à la fin d'octobre, puisque jusque- là, le temps reste clément et propice aux cérémonies de mariage ou de circoncision.