Les travaux de cette AG se tiendront au siège de l'association Tharwa Fadhma N'soumer (rue Larbi Ben M'hidi à Alger) qui a bien voulu mettre ses locaux à la disposition des «enrajés». Outre les questions strictement organiques et statutaires, cette AG se veut surtout un «moment de réflexion, d'évaluation et de débat sur l'expérience du RAJ pour que le rêve continue, porté par des épaules plus jeunes», insiste Hakim Addad, figure de proue du RAJ, avant de préciser : «Nous ne voulons pas d'une grande messe.» L'association a été créée, signale-t-on, en 1993, «la veille du couvre-feu, dans une maternité de Bologhine. Il y avait 22 personnes à cette réunion fondatrice, mais nous ne l'avons pas fait exprès», se rappelle Hakim Addad avec émotion dans une allusion à la fameuse réunion des 22 historiques qui ont planifié le déclenchement de la guerre de Libération nationale. Il faut souligner que c'est sur le terrain de la citoyenneté que le RAJ s'est d'emblée positionné, avec les valeurs d'Octobre 1988 comme charte et comme étendard. «La mission qu'on s'est assignée était la sensibilisation, la conscientisation et la mobilisation des jeunes sur tout ce qui touche à la citoyenneté à travers des formes diverses, qu'elles soient sociales, culturelles, scientifiques, sportives ou même politiques», indique le leader «historique» du RAJ. Et d'ajouter : «Aujourd'hui, il appartient à la nouvelle équipe de prendre le relais et de choisir la stratégie et les formes qu'elle juge utiles pour poursuivre cette lutte.» Notons que le slogan de cette AG est : «Donnons de la valeur à nos convictions.» A retenir également qu'au menu de ces deux journées, des communications seront prononcées. Parmi les invités pressentis, des représentants de SOS Disparus et de quelques syndicats autonomes, notamment le CLA, «en hommage à Redouane Osmane».