Le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) accorde un délai d'un mois au gouvernement pour rendre public le statut particulier via le Journal officiel, sinon la corporation entamera un mouvement de protestation à la rentrée sociale. « Nous allons encore attendre jusqu'à septembre prochain, si notre statut particulier n'est pas publié dans le Journal officiel, une assemblée générale sera tenue pour déclencher une protestation », a déclaré à El Watan Vendredi, Keddad Khaled, président du Snapsy. Le syndicat espère que ses propositions ont été prises en considération lors de l'élaboration de ce texte. Dans le cas contraire, une réunion d'évaluation sera tenue par le bureau national pour déclencher un plan de protestation. « Dès que le texte est publié dans le Journal officiel, nos tiendrons une réunion d'évaluation pour définir la conduite à tenir », ajoute encore le syndicaliste qui insiste sur le fait que son syndicat tient énormément aux propositions qui ont fait objet d'un accord signé avec le ministère de la Santé. Deuxième préoccupation du syndicat : la nécessité d'ouvrir les négociations sur le régime indemnitaire. Sur ce point, le Snapsy refuse la politique selon laquelle il n'y aura pas de négociation tant que l'ensemble des statuts particuliers, tous secteurs confondus, ne sont pas finalisés. « C'est insensé. Pour la finalisation de 22 sur les 52, ils ont dû travailler pendant 18 mois. Combien devrions-nous encore attendre pour achever les 30 textes restants ? » s'interroge Keddad. Il n'est, certainement, pas question de patienter des années encore, a-t-il averti. « Nous exigeons, affirme-t-il, de traiter secteur par secteur. La corporation dit ne pas être en mesure d'attendre. » Keddad évoque le favoritisme régnant face aux corporations dans la mesure que seuls les psychologues relevant du ministère de la Santé ne bénéficient d'aucune prime ou indemnité.