Les quotas réservés au chapitre de l'aide à l'habitat rural pour de la daïra de Seddouk restent au dessous des besoins réels de la population locale. C'est l'avis même des personnes chargées de ce dossier. «Le nombre d'aides accordées à la daïra est plus important cette fois-ci comparativement aux précédents quotas, mais il reste quand même insuffisant eu égard à l'engouement des citoyens pour cette formule de logement», nous a fait remarquer le chargé du dossier au niveau de la daïra de Seddouk. En absence d'autres formules, les demandeurs de logements dans ces communes rurales et déshéritées se rabattent sur l'habitat rural. «La sélection n'est pas chose aisée pour la commission d'attribution», nous dira l'un des membres de cette commission en estimant que l'ensemble des postulants sont des nécessiteux et éligibles. «Sur plus de 1200 demandes formulées à travers les quatre communes de la daïra, 326 aides seulement ont été allouées à ces municipalités», a-t-on appris auprès des services concernés. Des postulants potentiels butent sur des difficultés inhérentes à la possession d'assiette de terrain. Devant cet obstacle, ils expriment leur demandes de bénéficier d'aide pour l'aménagement ou l'extension de leurs habitations. À Bouhamza on recense plus de 100 demandes d'aménagement, selon un élu à l'APC. «Des avis favorables ont été émis, mais pas de décisions. Cette forme d'aide a été suspendue par l'administration centrale», dira notre interlocuteur qui note qu'à ce propos les demandes atterrissent de plus en plus sur les bureaux de la municipalité. Plus de 100 nouvelles demandes sont déjà enregistrées. À Amalou, sur 260 demandes d'aides, 72 sont accordées au titre de la 2e tranche de l'année en cours. La commune de M'cisna, elle, a bénéficié de 320 aides au logement rural. «On n'affiche même pas les noms des bénéficiaires», a fait remarquer un postulant de Bouhamza. S'agissant du dispositif d'aménagement et d'extension, selon le chargé du dossier au niveau de la Daïra de Seddouk, une note émanant de la wilaya faite part de la suspension de cette formule et sa conversion en programme de réhabilitation de la construction. «Une journée d'information est prévue à ce sujet par les services de la DLEP (direction du logement et des équipements publics) pour nous instruire des critères et des modalités d'application du nouveau dispositif », a-t-il ajouté.
