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La machine judiciaire mise en branle
Publié dans El Watan le 11 - 01 - 2011

Des délits pour lesquels le code pénal prévoit des peines allant de 20 ans à la perpétuité. Selon l'avocat Salah Hanoune, qui s'est constitué pour la défense du militant Hamid Ferhi, arrêté avant-hier à Staouéli, «au regard des chefs d'inculpation, on constate la criminalisation des dossiers des prévenus. Ils seront déférés devant des cours criminelles». La justice aura-t-elle la main lourde dans le jugement de ces affaires ? Sans doute, selon maître Hanoune. «Tout est soumis à l'appréciation politique. Effectivement, il faut s'attendre à des peines très lourdes qui serviront d'exemple. En l'absence d'une pression populaire qui exigerait leur libération, les personnes arrêtées risquent beaucoup», a fait savoir l'avocat.
Pour ce qui est de la procédure, Me Hanoune estime que «toutes les personnes interpellées seront maintenues en garde à vue pendant 48 heures où elles seront auditionnées par la police judiciaire qui établira des procès-verbaux et ensuite les présentera au procureur qui déterminera les délits pour lesquels ils seront poursuivis. Si la procédure du flagrant délit est établie, ils seront jugés sous huitaine». Selon toujours Me Hanoune, qui se trouvait hier au tribunal de Chéraga, «une trentaine de jeunes interpellés attendent depuis ce matin d'être présentés devant le procureur. Des jeunes dont certains présentent des griffures sur le visage, des hématomes et un autre portant un bandage autour de la tête. Je ne sais pas encore quelle est l'origine de cette violence, pour l'instant on ne peut pas accuser une quelconque partie», a-t-il témoigné. Sont-ils «des victimes du maintien de l'ordre» ?
«L'arrestation de Hamid Ferhi est politique»
S'agissant du cas de Hamid Ferhi arrêté avec ses deux fils avant-hier dans à un café à Staouéli (ouest d'Alger), Me Hanoune a qualifié son arrestation de «politique». «Il s'agit bel et bien d'une arrestation politique. Il n'a pas été interpellé dans un rassemblement ou lors d'une émeute, mais dans un café. Il est clair que l'arrestation de Hamid Ferhi a été ciblée, c'est un animateur politique connu dans cette région. Ses deux fils – l'un d'eux est un mineur – ont été aussi arrêtés lorsque la police a découvert qu'ils portent le même nom que leur père. Son fils mineur est en liberté provisoire, mais il sera présenté aujourd'hui devant le procureur en présence de sa mère». Plusieurs familles ont dénoncé «des arrestations arbitraires et que de nombreuses personnes interpellées n'ont aucun lien avec les événements».
Interrogé sur cette question, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, n'a pas nié ce fait : «Il se peut que des personnes soient arrêtées par erreur parce que la situation est très délicate. Maintenant, c'est la justice qui va déterminer si effectivement il y a eu des arrestations arbitraires.» Jusqu'à samedi soir, le ministère de l'Intérieur a recensé 1100 arrestations à travers tout le territoire national, mais sans doute le nombre de personnes interpellées a augmenté entre temps. De nombreuses personnes sont recherchées par la police. Par conséquent, si l'ampleur de la violence a diminué, l'emprisonnement des manifestants risque fortement d'attiser la tension et devenir ainsi une affaire dans une autre. Les partis d'opposition démocratiques ont exigé la libération de toutes les personnes arrêtées «si le pouvoir cherche réellement un apaisement».


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