Une cinquantaine de personnes, dont Ali Haroun et la sœur d'Henri Maillot, étaient présentes pour témoigner et se recueillir sur la tombe de Fernand-Raymond Iveton. Cet Algérien d'origine européenne, qui avait choisi de militer pour la cause algérienne – au même titre que son ami d'enfance, Henri Maillot, et autre Maurice Laban – fut guillotiné à la prison civile de Barberousse (Serkadji) en février 1957, aux côtés de Mohamed Lakhnèche et Mohamed Ouenouri, dit Petit Maroc. Condamné à mort pour tentative de pose de bombe à l'usine de gaz du Hamma par le tribunal permanent des forces armées d'Alger, Iveton, qui travaillait comme tourneur, fut exécuté, pour rappel, à l'aube de la journée du 11 février 1957.