Le centre-ville est l'exemple le plus frappant en la matière. Cet endroit qui réunit les marchands de fruits et légumes et les vendeurs de volaille est devenu un haut lieu de prolifération d'ordures que ces commerçants laissent la fin de la journée. La situation s'aggrave davantage par l'abatage de volaille qui se fait en plein air et où aucune norme d'hygiène n'est respectée. Devant cet état de fait, les citoyens ne cessent de dénoncer l'absence de l'autorité des pouvoirs publics. «Vous avez remarqué vous-même le risque majeur que présente cet abattage illicite de volailles pour la santé des citoyens. Cet endroit est devenu impraticable à cause des insectes parasites pullulant et nourrissant du sang d'abattage. On craint que cette situation persiste jusqu'à la saison chaude (été) où le risque de maladies épidémiologiques augmente», ont-ils souligné. Un autre endroit du chef-lieu communal infesté de déchets, c'est bien l'entrée de la ville. En effet, des détritus de différentes natures sont éparpillés tout au long de la RN 05 qui offre ainsi à la vue une piètre image. A ce niveau, le danger guette sérieusement l'environnement. L'oued Rekkas et celui de Sahel, non loin de la ville, sont transformés en une décharge publique sauvage. Pour mettre fin à cette anarchie, la commission d'hygiène de l'APC doit impérativement intervenir en menant notamment des sorties de travail et d'inspection à travers les différents quartiers de Laadjiba. Les mêmes services doivent obliger les commerçants à respecter la loi en leur imposant de ramasser leurs déchets dans des poubelles et surtout interdire le dépôt dans la décharge des déblais provenant des chantiers de construction, tout comme il est important d'aménager un marché.