L'implantation d'une poissonnerie à Souk El Ténine, petite ville balnéaire au nord-est de Béjaïa, est souhaitée par ses habitants et ses commerçants en particulier. En l'absence de cette structure commerciale, les poissonniers sont souvent contraints de vendre leur marchandise dans la rue et dans le meilleur des cas sur les axes menant vers l'ex-marché couvert, avec toutes les lacunes que cela suppose en matière d'hygiène. Ces conditions, en plus des dangers qu'elles impliquent sur la santé des consommateurs, gênèrent par ailleurs des désagréments au voisinage. Les habitants du coin se plaignant des odeurs que dégagent les restes laissés par les poissonniers ; autant d'appâts qui rassemblent les animaux errants en fin de journée. Les poissonniers pour leur part, admettent que leur activité n'est pas sans indisposer les riverains mais disent ne pas avoir le choix. « Nous attendons la distribution des locaux commerciaux pour déménager, il est clair que cela ne nous arrange point de vendre du poisson sur le trottoir », confie l'un d'eux.