D'ailleurs même le personnel de l'agence vit une situation incommodante. A titre d'exemple, le bureau du chef de service est installé dans la salle d'archives, juste pour libérer quelques espaces au profit des assurés. Contacté, le P/PAC a affirme qu'un terrain pour l'édification d'un nouveau centre a été affecté à la CNAS, depuis longtemps déjà. Pour ce qui est de la gestion, des assurés laissent entendre que la généralisation de l'utilisation de la Carte Chiffa accuse un grand retard du fait de l'absence d'un médecin conseil au centre de paiement, lequel prend en charge, tout de même, les assurés sociaux et les ayants droit des communes de Ben Azzouz et la Marsa. L'absence d'un service de contrôle médical oblige les malades, plus particulièrement les handicapés et autres personnes âgées, à faire le déplacement vers les centres de Azzaba et de Skikda. Les assurés de la Marsa, quant à eux, expriment le souhait de disposer d'une unité CNAS dans leur commune, en mettant en exergue la distance de 30 km qu'ils doivent à chaque fois parcourir pour accomplir les formalité de remboursement ou d'autres prestations sociales. Contacté, Hacène Nouara, directeur de l' agence CNAS de Skikda, tout en reconnaissant l'entrave de l'exiguïté des locaux du centre de paiement de Ben Azzouz, tiendra également à préciser que son administration vient juste d'obtenir une assiette foncière pour la réalisation d'une nouvelle antenne. «Il y a trois mois, nous sommes parvenus avec le concours de l'APC à opter pour un terrain. Le dossier est actuellement au niveau des services des Domaines qui devront nous délivrer l'acte de propriété afin de nous permettre d'entamer la réalisation de notre nouvelle structure. En attendant, et dans le but d'assurer la continuité du service, nous nous sommes récemment entretenus avec l'APC qui a montré sa disponibilité à nous attribuer, à titre temporaire, un local situé juste à côté de l'actuel centre. Ceci nous permettra dans les jours à venir de désigner un médecin permanent qui assurera une prise en charge des assurés», a ajouté notre interlocuteur.