Parce qu'il croyait que la qualité de « w'lid général » était le sésame de tous les problèmes, le jeune D. B., Algérien, vivant au Texas, aux Etast-Unis, a cru bon d'en user… au Sheraton de Club des Pins ! Parfois ça marche. Parfois non. L'affaire a été traitée mardi au tribunal de Chéraga et rapportée par Ennahar. L'accusé, 20 ans, marié et père d'un enfant, jouit de la double nationalité algéro-américaine. Le jeune homme arrive pour les vacances d'été début juin à Alger des Etats-Unis où il est installé. Il passe quelques semaines chez un parent à lui avant de décider de louer une belle chambre à l'hôtel Sheraton-Club des Pins. Tout se passe bien pour notre jeune touriste du Texas… Jusqu'au moment fatidique, le 11 août dernier, où il faut passer à la caisse au niveau de la réception de l'hôtel. Là, le jeune homme se rend compte qu'il lui manque dans les 30 000 DA pour honorer la totalité de sa lourde facture. Sans paniquer, il demande aimablement aux souriants réceptionnistes de lui rendre son passeport afin d'aller à la banque et retirer ainsi la somme restante. Que nenni ! Les sourires se crispent des deux côtés. Le jeune Texano-Algérien doit vite réfléchir. Et comme ça, il se lâche : il se présente comme le fils d'un général de l'armée… « Attendez juste un moment s'il vous plaît », ont calmement répondu les réceptionnistes. En fait, c'était juste le temps d'appeler la police à la rescousse pour appréhender D. B. ! Devant le tribunal, le jeune accusé a expliqué qu'il voulait juste quitter les lieux pour pouvoir aller à la banque. Il n'aurait, selon ses dires, inventé cette histoire de filiation que pour faciliter les choses. Il avait beaucoup entendu parler d'un général de la région d'où est natif son père. L'accusé va même jusqu'à déclarer qu'il ne s'agissait que d'une « blague », argument repris tout de suite par son avocate. Cela n'a pas trop fait rire l'avocat du Sheraton : il exige 50 000 DA d'amende à l'encontre du jeune homme ! Pour l'avocate de la défense, il n'y avait aucune intention criminelle et il aurait été en fait impossible que les agents de l'hôtel le croient puisqu'il pouvait vérifier son identité sur son passeport qu'ils détenaient. Le verdict sera bientôt prononcé.