Les herbes sauvages, les routes éventrées et les eaux noirâtres de l'oued viennent s' y ajouter pour en rendre l'atmosphère insupportable. «La dégradation du cadre de vie de la cité ne date pas d'aujourd'hui», affirme un habitant qui se plaint de la prolifération des moustiques et des mauvaises odeurs se dégageant de l'oued. Les habitants craignent déjà l'arrivée des grandes chaleurs de l'été qui favorisent l'évolution des coléoptères et l'intensification des relents à partir du cours d'eau. En plus de ces contraintes, la cité Safsaf qui n'est pas un cas isolé à Annaba, enregistre également la détérioration de son réseau d'éclairage public, soulevant ainsi le problème de l'insécurité pendant la nuit.