Le problème n'est pas nouveau, mais la situation perdure et prend même de l'ampleur, puisque le couple en question ne se gêne point pour faire une lecture personnelle des textes régissant le bien immobilier. La juge en question snobe les locataires, en déclarant que «sa parfaite connaissance des textes régissant le bien immobilier la met à l'abri d'une quelconque entorse aux lois». Elle menace d'ester en justice tout adversaire à son projet. Parce que le couple a un projet dans une résidence appartenant à plus de cent locataires.Les membres du comité de la résidence Horizon Bleu, située à Staouéli (wilaya d'Alger) ont, à travers une lettre transmise au procureur de la République près le tribunal de Chéraga, dénoncé l'arbitraire imposé par cette voisine qui, usant de son statut de magistrat, a fait main basse sur un espace commun, tout en entamant des travaux pour délimiter et bloquer le passage. Cette manière de faire a fini par provoquer la colère des locataires, outrés aussi par le fait que la juge n'a pas hésité de planter des piquets pour se réserver l'espace. Une manière de faire qui a exacerbé la colère des membres du comité de la résidence, sachant que les règlements de la copropriété ont été bafoués par une personne censée respecter le droit. Ce n'est pas la première fois que les locataires dénoncent cette entorse par un couple qui déclare ne pas reconnaître le comité de la résidence, auquel il dénie le droit d'exercer une mission qui lui a pourtant été confiée par l'assemblée générale. Plainte a donc été déposée auprès du procureur de la République de Chéraga pour dénoncer cet abus de pouvoir. En attendant, les choses n'ont nullement évolué et ce, depuis le 1er décembre 2010. Autant dire que les signataires entretiennent toujours l'espoir que la justice intervienne au plus vite.