A la veille du Ramadhan, le comité des donneurs de sang bénévoles de la daïra Boghni a organisé en collaboration avec l'EPH trois journées de collecte de sang, qui ont permis d'enrichir la banque de sang de l'hôpital, d'une cinquantaine de poches. « Chacune des poches peut, grâce aux dérivés du sang, sauver plus de 5 patients souffrant d'un déficit en composants sanguins consécutif à une maladie ou à un accident et dont l'issue peut être fatale si le traitement substitutif n'est pas prodigué », explique, Dr Kara, le médecin chargé d'ausculter les donneurs, avec notamment le contrôle de leur tension artérielle, qui ne doit pas être inférieure à 11, pour passer à la table de transfusion. Les personnes aptes sont ensuite prises en charge par un infirmier. Après la transfusion, les donneurs sont conviés à une collation (biscuits, jus de fruits, dattes, chocolat, etc.). Les habitués, auxquels fait appel le comité, de jour comme de nuit, chaque fois qu'un malade est à la recherche de ce précieux liquide, proviennent de toutes les catégories sociales. Après la transfusion, les poches récoltées sont ensuite stockées dans la banque à sang qui est une sorte de frigo spécialement conçu pour la conservation du sang. « Les échantillons prélevés sont soumis aux analyses pour définir le type de groupe sanguin, mais aussi pour s'assurer de l'absence de toute contamination. Ce n'est qu'après cela que les poches peuvent être utilisées. Elles sont enfin distribuées aux services de l'hôpital, en fonction des besoins », note Hadj Ali, chef laborantin, spécialisé en biologie chimique. Il relève au passage l'excellent travail fourni par les membres bénévoles du comité « c'est une aide précieuse pour l'EPH, qui arrive ainsi à satisfaire presque tous les besoins en sang des malades et accidentés de la région », dit-il .