Enfin, la première accession de la JS Azazga en Régionale-1 après 65 ans d'existence ! C'est par la plus petite des marges qu'elle a vaincu vendredi au stade Lounès-Boukersi, son hôte, l'ES Azeffoun, par but 1-0, inscrit dès la 25' de jeu. Ainsi, avec ses 54 points, quel que soit le résultat du dernier et prochain match à Bouira contre le MCB, la JSA restera leader. La rencontre de vendredi (29e journée de la Régionale-2 du groupe A), s'est caractérisée par un rythme de jeu intensif des deux équipes, tant le résultat était décisif pour les deux clubs se talonnant au classement. La domination était nette chez les garçons de Rabah Moncef, le coach des Rouge et Noir, mais il faut avouer que les enfants de Boudjemai, l'entraîneur de l'ESA, ont résisté jusqu'aux ultimes secondes de la partie, annihilant assaut sur assaut des locaux. Sauvés par deux fois au moins de l'aggravation du score par Neggazi, le gardien de l'ESA, les hôtes d'Azazga créèrent eux aussi une occasion d'égaliser par un retrait d'une balle de but qui échappa de justesse à l'attaquant des Blanc et Bleu, se trouvant esseulé face au gardien et un défenseur. On jouait les temps morts évidemment, et la partie a été marquée par trop d'arrêts de jeu. De par son enjeu, le service d'ordre a été renforcé par des brigades anti émeute pour parer à toute éventualité. Pour le coach de la JSA, R. Moncef, «c'est un combat que nous menons depuis longtemps. Malgré l'absence de moyens, nous avons promis d'avoir le titre de l'accession ; nous y sommes ! Je félicite mes joueurs et nos fidèles supporters qui nous suivent partout». Le président du club, M. Sekker, ajoute que «le match était difficile et d * Images & Compléments écisif pour les deux équipes, puisque c'est le dernier de la saison. Personnellement, il ne m'est pas venu à l'esprit de le perdre. Nous étions résolus et bien préparés ; le résultat est là !». Le vice-président de la JSA, M. Baha, a voulu, lui, interpeller les autorités et la DJS, sur le retard grevant la réalisation du stade de Tirsatine, une infrastructure de près de 6 000 places dont l'ouverture avait été annoncée pour la fin septembre 2010, initialement». Le vice-président de l'ES Azeffoun, M. Sedar, indique, quant à lui, que «c'est la honte pour le football, pour l'arbitrage, avec tant d'insultes, de menaces, d'agression, de vulgarités gratuites. Le coup d'envoi du match, qui devait être donné à 14h30, n'a été sifflé qu'à 15h40. Je n'ai jamais vu un tel arbitrage, notamment de touche ; aucun corner n'a été signalé durant les 90' de jeu. Je dénonce un tel arbitrage, car il aurait dû arrêter la partie et ne pas jouer dans de pareilles conditions. Mêmes nos dirigeants ont été empêchés d'entrer au stade. Sans une forte escorte des forces de sécurité, nous n'aurions pas sortis vivants du stade à la fin de la partie. Ce n'est plus la JSA des Balah, Sadmi, Kaci-Chaouche…», ajoute, avec amertume, M. Sedar.
