Courant 2005, en collaboration avec différents spécialistes, les facultés et départements de l'université Badji Mokhtar organiseront de nombreuses manifestations scientifiques, techniques et industrielles nationales et internationales. Ces manifestations, dont celles relatives à l'administration locale, à l'arbitrage commercial, aux logiciels libres, à la protection juridique de l'enfant, au consommateur et à l'environnement, aux perspectives de la métallurgie en Algérie, au dialogue des civilisations, seront consolidées par des colloques et séminaires. Y seront également abordés des sujets traitant de la mondialisation étrangère et interculturalité, des normes comptables internationales ainsi que des enjeux et des perspectives pour l'économie algérienne. Dans ce programme, l'université Badji Mokhtar innovera avec l'organisation du 1er Festival national du film pédagogique et didactique. L'expérience dans ce type d'activités des responsables de son département sciences de la communication devrait être un gage de réussite. Rappelons que l'université Badji Mokhtar accueillera les 21, 22 et 23 février prochains les universitaires de 11 pays arabes pour, dans le cadre d'un congrès, des communications et débats sur différents aspects et défis de l'heure de l'université arabe. Considérée 2e pôle scientifique après Alger, elle enregistre un taux appréciable du potentiel national de recherche. L'objectif non avoué de ces manifestations est de faire le point sur la recherche fondamentale et de multiplier les propositions. De nombreux enseignants ont estimé impérative la mise à disposition d'équipements performants pour les chercheurs et les étudiants. D'autres ont qualifié d'incontournable le développement des infrastructures et des moyens matériels et financiers ainsi que la création de collaborations fructueuses entre laboratoires, institutions de l'Etat et entreprises. « En matière de recherche, la régionalisation est incontournable. Il est nécessaire de déterminer les axes forts et parier sur un rapprochement universités/recherche et industrie. Il faudrait également organiser des structures de coordination. En accord avec les décideurs et les industriels, les universités doivent définir les priorités pour axer leurs efforts sur des thématiques d'excellence où ils peuvent réussir. Les industriels peuvent servir de précurseurs à la recherche », a estimé Nourredine K. chercheur universitaire.