Avec l'accroissement de la population, l'élargissement des routes et avenues à El Bahia est devenu une nécessité absolue. C'est, d'après de nombreux urbanistes, l'unique moyen d'aérer le tissu urbain et de permettre à la ville de mieux « respirer ». Sur une liste de plus de 50 artères ciblées par les autorités locales de la ville pour « l'élargissement », seules une quinzaine, réparties à travers les différents quartiers de la ville, sont retenues dans le cadre d'une « opération d'extension ». Parmi ces artères classées prioritaires, on citera, le 2ème boulevard périphérique, la rue général Ferradeau, la rue Max Marchand, la rue Victor-Hugo et la rue de Ouargla. Cependant, selon un responsable des services techniques de l'APC d'Oran, l'expropriation, le relogement et l'indemnisation des familles et des commerçants dont les habitations se trouvent incluses dans le tracé de l'alignement, posent problème. L'exemple le plus édifiant est celui du 2ème boulevard périphérique. En effet, sur cette artère, les travaux d'extension devaient en principe être achevés il y a plus de neuf mois, mais ils ont été interrompus à cause du casse tête de l'expropriation de certains propriétaires de commerces. L'élargissement des artères et des ruelles de la ville est, ainsi, vécu comme un véritable cauchemar, devenu par nécessité, une priorité que les autorités locales ne peuvent plus occulter. Ceci dit, malgré les difficultés auxquelles les autorités locales se heurtent assez souvent, l'on saura que d'autres projets similaires seront lancés prochainement. C'est ainsi que l'on saura aussi que l'avenue Choupôt, devenue entre temps, une artère commerçante très importante, sera complètement réaménagée (revêtement des trottoirs, éclairage public, traitement des arbres, etc). Il est également prévu, dans le même cadre, la réalisation d'un échangeur au niveau du rond-point de la cité Djamel.