A ce propos, ils n'ont pas cessé d'attirer l'attention des responsables de la direction de l'AADL quant au problème menaçant particulièrement leurs bâtiments et ayant trait à l'inondation des caves des immeubles par les eaux usées et pluviales. En constante stagnation, ces eaux peuvent, à la longue, rendre vulnérables les édifices. «Nous avons interpellé les autorités concernées à maintes reprises, mais en vain», dira un habitant. Les résidants se plaignent aussi des pannes récurrentes des ascenseurs, particulièrement celui du bâtiment 1, en panne depuis déjà une année, et ceux des bâtiments 3 et 5 ne fonctionnant plus depuis trois mois. Ces habitants signalent par ailleurs dans leurs requêtes «la faiblesse du débit du gaz et l'inexistence de moyens de prévention contre les incendies». Les pannes des ascenseurs et de la pompe d'évacuation des eaux usées ont été signalées depuis plusieurs mois aux services concernés par les habitants, qui paient 2600 DA/mois de frais de charges et d'entretien, mais elles n'ont toujours pas été réparées. Devant cette situation, les acquéreurs des logements AADL menacent de ne plus payer les quittances des charges pour les mois à venir. Dans un constat, établi par le bureau d'hygiène de Tadmaït, il y est relevé des infiltrations dans les sanitaires des différents étages, allant du 1er au 5e étage de l'immeuble1. Les résidants d'autres bâtiments signalent la défectuosité du réseau d'évacuation des eaux usées, coulant à ciel ouvert et dégageant des odeurs insupportables. Les résidants exhortent les responsables concernés à rénover le réseau avec du matériel plus adéquat, en vue de pouvoir aménager ensuite une aire de jeux pour leurs enfants.