Plusieurs projets d'investissement sont prévus dans la localité côtière de Kristel, une région touristique à grands potentiels mais non encore exploités. En effet, sur une superficie de cinq hectares, le lancement des travaux d'un projet d'aquaculture est prévu au cours de ce mois. Il s'agit de l'élevage de calamars en bord de mer. La production attendue est estimée à 350 tonnes annuellement et le nombre d'emplois qui va être engendré sera de 90. Le projet coûtera 14 milliards de centimes. Selon la direction de la pêche, l'Etat subventionnera le projet avec environ 11 milliards de centimes tandis qu'un particulier investira le reste. D'autre part, cette même direction œuvre pour la concrétisation, une fois approuvée par le ministère de tutelle, d'un projet de réalisation d'un réseau de pêche mécanique en bord de mer. Le troisième projet sera réalisé dans le cadre de l'emploi de jeunes : il s'agit de la réalisation d'un petit port de pêche. En attendant, même si elle n'est pas aménagée pour accueillir les vacanciers, la plage de Kristel connaît, depuis le début de la saison estivale, un afflux important d'estivants. M. O. Gh.Maladies émergentesAméliorer le système de surveillanceLes maladies émergentes et ré-émergentes est le thème central de l'université d'été, ouverte hier à l'ITSP sous l'égide de l'observatoire régional de la santé. Une cinquantaine de participants venus des wilayas du pays bénéficiera, pendant une dizaine de jours, de formation structurée en sessions. Les sessions en question répondent à des objectifs spécifiques élaborés spécialement pour l'acquisition d'aptitudes et de techniques méthodologiques en matière de surveillance des maladies émergentes et ré-émergentes, l'acquisition de connaissances et le perfectionnement. Il est également question, lors de cette université d'été, du choix d'une des maladies émergentes, l'infection au VIH - le sida -, comme modèle d'étude des pratiques à travers des exercices de simulation. La première journée d'hier a été consacrée à l'adoption du programme de formation et la présentation de ses objectifs qui sont axés essentiellement sur le renforcement des compétences des participants en matière de veille, la détection précoce et la lutte contre les épidémies. Ceci doit se faire, selon les intervenants, en établissant la monographie du secteur sanitaire, l'analyse régulière de l'information sanitaire, son infirmation ou sa confirmation et le déclenchement d'une enquête épidémiologique, tout en définissant les mesures nécessaires pour la lutte contre l'épidémie. Le second objectif consiste en le renforcement de la mise en place d'un système de surveillance épidémiologique relatif aux maladies transmissibles, en décrivant le système de surveillance lui-même, en identifiant ses insuffisances pour œuvrer à son amélioration et en évaluant régulièrement son efficacité. Il faut savoir qu'il est indispensable de promouvoir, au niveau des communautés, la prévention et la préparation aux situations d'urgence créées par les épidémies. Dans ce contexte, la mise en place d'un groupe de responsables capables d'assurer la formation des équipes de santé est indispensable. Pour réussir la surveillance épidémiologique et la gestion des risques, il est nécessaire que les décisions stratégiques soient prises par les intervenants sur le terrain afin de maîtriser la situation. Notons que les maladies à déclaration obligatoire, le sida, la peste, les zoonoses, le paludisme, les hépatites B et C, le SRAS et la grippe aviaire, seront au cœur des débats durant cette université d'été. Une visite sur le site de Kehaïlia fait partie également du programme. Après Oran, l'université d'été sera organisée à Jijel du 31 juillet au 11 août.