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Sur fond de crise et de désillusion générale
Rentrée politique et sociale
Publié dans El Watan le 03 - 09 - 2009

Officiellement, l'Algérie entame une nouvelle année politique et sociale. Le président Bouteflika la marque par l'audition, le 23 août dernier, du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Il le confirme ensuite par un Conseil des ministres, le 26 août, et se maintient en activité en poursuivant ses auditions devenues une tradition durant le mois de Ramadhan. En dehors de ces auditions, c'est l'atonie. L'activité gouvernementale connaît un ralentissement qui n'a d'égal que la panne de la machine économique nationale. Hormis quelques ministres qui ont rendu visite à des chantiers interminables, l'Exécutif sombre dans une torpeur qui en dit long sur la situation du pays. Pas de dossiers à examiner, pas de réformes à mener (ou à poursuivre), pas de problèmes à prendre en charge, pas de grippe à combattre…
Pourtant, les derniers chiffres de l'Office national des statistiques (ONS) donnent froid dans le dos : l'inflation galopante a atteint 5,4%. Les experts de l'ONS expliquent que c'est la conséquence directe de la flambée des prix des produits de large consommation. Et les petites gens en pâtissent. Mais voilà que le gouvernement s'enfonce dans l'immobilisme, alors qu'il y a péril en la demeure. Le Parlement – où siègent théoriquement les représentants du peuple, gardiens de ses intérêts – ne déroge pas à cette règle. Il a ouvert, calendrier oblige, sa session automnale hier dans un climat morose, terne. Au programme d'ailleurs peu de chose. Les membres des deux chambres du Parlement examineront et présenteront au vote le projet de loi portant organisation de la profession d'avocat, celui relatif à la profession d'expert-comptable et de commissaire aux comptes, ainsi que celui portant mobilisation des créances professionnelles. Comme ils vont examiner le projet d'ordonnance relative à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme et celui portant loi de finances complémentaire pour l'année 2009. Pas d'autre projet de loi de grande importance. Pas de questions aux ministres sur la situation politique et socio-économique. Tout va bien tant que la rente pétrolière arrive à suffire à leurs besoins.
Face à ce triste décor, la classe politique, fort dominée par les partis au pouvoir, reste inerte. Immobile. Nos politiciens semblent faire carême à tout point de vue. Les partis de l'opposition qui, habituellement, se manifestent en de tels rendez-vous, subissent toujours le verrouillage du champ politique et médiatique. Ils sont de ce fait presque effacés de la scène politique. Les restrictions qui leur sont imposées semblent avoir eu raison de leur détermination à défendre les idéaux démocratiques, à lutter pour un Etat de droit et une justice sociale. Les syndicats autonomes tentent, quant à eux, de réanimer la scène, ne serait-ce que par des conférences et des communiqués rappelant leurs plateformes de revendications. Ils assurent « un minimum syndical » en ce mois de jeûne. Mais cela reste insuffisant pour la marche de ce pays, gagné par la léthargie. Le journal télévisé de 20h résume à lui seul la situation comateuse dans laquelle se trouve l'Algérie. En effet, les activités des zaouïas durant ce mois de piété occupent l'essentiel de ce journal, au point d'avoir l'impression qu'il n'y a que les religieux qui travaillent. Jusqu'à quand ?


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