Il faut souligner dans ce cadre que ces projets viennent ainsi aérer la ville d'El Guahmoussia qui a été envahie par le béton au point de ne plus disposer d'assiettes foncières pour abriter des équipements publics. Les deux jardins, d'un coût global de 10 millions de dinars, seront implantés, l'un au au centre-ville et l'autre à la cité Atoui. Située à plus d'une dizaine de kilomètres au sud de la métropole Annaba, la ville d'El Hadjar était célèbre par ses potagers qui ont vite disparu avec la réalisation du complexe sidérurgique et l'exode rural que ce dernier a généré à partir du début des années 1970. L'extension urbaine enregistrée a dévoré tous les espaces vides, à telle enseigne que l'équipé dirigeante de la commune fut contrainte «d'exporter ses projets de logements publics» à Sidi Amar, collectivité locale voisine.