Tant et si bien qu'il a fallu racler les fonds de tiroirs, y compris ceux du président, pour réunir le montant nécessaire pour le déplacement, jeudi prochain, de l'équipe sur Médéa où elle doit affronter l'équipe locale, dans le cadre de la 1re journée du championnat de Ligue II, qui aura lieu vendredi. Ensuite, la démission du secrétaire général et du directeur financier du club tous deux las d'attendre un hypothétique versement de leur salaire qu'ils attendent depuis des mois. Il y a enfin le refus, malgré l'insistance du président Menadi, de Djamel Ambarji de réintégrer son poste de président de la section football deux saisons après son départ, pour protester contre la présence de malfrats dans l'environnement de l'équipe. Et ce n'est pas fini avec la démobilisation générale des supporters. Ils ne seront certainement pas nombreux cette saison 2011/2012 à suivre les péripéties de l'équipe, et ce, même si pour les attirer, Menadi Aïssa a rappelé El Hadi Adel et Mehdi Boudar. Chouchous des irréductibles de l'USMAnnaba, ces deux joueurs furent, il y a quelques années, les chevilles ouvrières de l'accession en Division I de la formation annabie. Tout en soulignant leur entière disponibilité à investir financièrement dans le club, des potentiels pourvoyeurs de fonds ont précisé qu'ils ne mettront pas un seul centime dans la caisse usmiste tant que Aïssa Menadi sera à la tête du club. C'est notamment la position du trio d'hommes d'affaires algériens résidant en Grande-Bretagne. Par le biais de leur porte-parole à Annaba, ils ont réaffirmé une nouvelle fois leur volonté d'injecter 2 milliards de dinars à la condition que l'actuel président de l'USMAnnaba démissionne.