Le manque d'aération et de lumière donne aux lieux des allures de prison.Les enfants en bas âge qui y vivent souffrent majoritairement d'allergies et de maladies respiratoires. En dépit des multiples opérations de recensement menées par les services de l'APC d'El Madania dont dépend la cité, les habitants de ces caves n'ont eu aucune suite favorable quant à leur relogement. Aussi, les occupants affirment qu'ils ont été recensés par les services de la wilaya déléguée, mais sans que cette démarche n'aboutisse à un quelconque résultat. Par ailleurs, les membres du comité du quartier qui représente ces habitants ne cessent depuis des années de réclamer une prise en charge effective du problème de ces habitants qui continuent de vivre dans des conditions inhumaines, «malgré toutes les démarches entreprises auprès des pouvoirs publics, aucune réponse ne nous a été donnée», déplore un habitants de la cité, avant d'ajouter : «Nous sommes réduits à vivre sous terre, tels les morts». Si les appartements de la cité Diar El Mahsoul ne sont plus habitables du fait de leur vétusté, que dire alors de ces caves altérées par l'humidité et les moisissures, «nous demandons à titre humanitaire une prise en charge par les pouvoirs publics afin d'assurer à nos enfants un cadre de vie décent», conclut un habitant.