Des gravats, des matériaux de construction et des panneaux enlevés sont déposés à même le sol au milieu des cours des écoles, collèges et lycées en chantier. La rentrée scolaire s'annonce particulièrement difficile dans les régions où des travaux sont en cours pour la construction de nouveaux établissements ou le remplacement de ceux en préfabriqué érigés suite au séisme de 1980. Des gravats, des matériaux de construction et des panneaux enlevés sont déposés à même sol au milieu des cours des écoles, collèges et lycées en chantier. C'est ce que nous avons pu constater à « Haï El Houria » et « Haï Ouled Mohamed », dans la commune de Chlef, où la situation n'est guère reluisante. Des parents d'élèves rapportent que l'état des lieux est similaire dans beaucoup d'autres cités, telles que Chettia, Oued Fodda, Boukadir et Ouled Fares. Ils ont peur pour leurs enfants qui vont devoir étudier dans le brouhaha et évoluer dans un environnement dangereux pour leur vie et leur scolarité. Ils interpellent ainsi les autorités locales pour éliminer ces points noirs qui risquent de perturber sérieusement la prochaine rentrée scolaire. A leurs yeux, cela ne fera qu'aggraver les choses au cas où aucune solution ne sera prise pour remédier à cet état de fait. Outre la surcharge des classes, le secteur est confronté à une nouvelle situation aux conséquences néfastes pour la scolarisation des enfants. Le non-achèvement dans les délais du programme de construction va entraîner sans doute des répercussions sur les cours et entraver la mise en œuvre de la fameuse réforme du système éducatif. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la direction de l'éducation vient de changer de responsable qui hérite, certainement, d'une situation catastrophique.