Un travailleur de l'hôtel, Hafid Ben Hadria, 39 ans, qui occupe la fonction de réceptionniste, enchaîne son sixième jour d'une grève de la faim entamée mardi dernier, afin de dénoncer le licenciement «abusif» de ses collègues. Contacté, Hafid Ben Hadria, d'une voix éteinte, explique que son action a pour but de rejeter «la politique de licenciement abusif des employés entreprise par la direction générale de l'hôtel». «On sait que notre cause est juste et correcte. On n'a fait que demander une représentation syndicale et une augmentation de salaire. Voilà qu'on nous répond avec des licenciements. C'est un abus d'autorité de la part de la direction de l'hôtel», dénonce-t-il. Le gréviste de la faim précise : «Personne ne m'a influencé. J'ai entamé cette action pour l'intérêt commun des travailleurs. A aucun moment, je n'ai pensé à mon intérêt personnel.» Et d'ajouter : «Pour avoir revendiqué nos droits élémentaires, la direction n'a pas hésité à licencier trois de nos représentants syndicaux. D'autres sanctions commencent à tomber. Mercredi, la directrice des ressources humaines a été licenciée .