Le problème, en fait, ne concerne pas sa rareté puisque la région, située en aval de la montagne du Djurdjura, est dotée naturellement de puits et de sources mais de la mauvaise gestion et de la distribution de l'eau. Il est des parties de la ville de Haïzer, comme le lycée Amzal M'hamed, dotée d'un internat et d'une demi-pension, qui accueille quotidiennement plus de mille personnes, entre élèves, enseignants et agents, qui sont alimentés par camion-citerne. La «ration» se limite à une ou deux (parfois trois) citernes par semaine. D'ailleurs, le réfectoire n'a pas fonctionné normalement cette année et tout ce beau monde s'est contenté durant plusieurs jours de repas froids. Pourtant, ce problème du manque d'eau ne date pas d'aujourd'hui. Depuis pratiquement son inauguration, cet établissement scolaire a été confronté à cette situation qui, au demeurant, ne nécessite pas de grandes études pour son règlement. A chaque mouvement de protestation du personnel du lycée, les autorités usent d'arguties guère convaincantes. La seule et unique solution est de pourvoir le lycée en conduites à partir du réservoir. En attendant, pourquoi ne pas remplir totalement la bâche à eau et, ensuite l'alimenter régulièrement ?