On continue à déverser quotidiennement des tonnes de déchets ménagers à l'air libre, sur un terrain agricole situé non loin de la plage de Mainis. Le choix du terrain opéré récemment pour la réalisation d'un centre d'enfouissement technique des ordures, pour un coût de 26 milliards de centimes, n'a pas fait l'unanimité au sein des parties concernées (élus, défenseurs de la nature, service des forêts, etc.) D'après les informations en notre possession, les opposants mettent en avant les conséquences désastreuses d'un tel projet sur l'environnement et les ressources naturelles. Le terrain en question est situé à la sortie de la ville de Ténès, au milieu d'un espace forestier longeant la mer. Les deux autres sites choisis à cette fin, à la périphérie de la commune et dans la région voisine de Sidi Akkacha, ont, pour rappel, connu un sort similaire pour les mêmes motifs. Cette réaction est interprétée comme un rejet pur et simple de l'investissement qui est censé remédier à la prolifération des décharges sauvages et dont l'inscription remonte à 2007. Trancher définitivement la question Pendant ce temps, l'on continue à déverser quotidiennement des tonnes de déchets ménagers à l'air libre, sur un terrain agricole situé non loin de la plage de Mainis. Que fera l'initiateur du projet, en l'occurrence le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme ? Qu'attendent les autorités locales pour trancher définitivement la question ? Autant d'interrogations qui reviennent sans cesse dans les discussions des habitants du littoral. « Pour des projets administratifs et autres, l'administration ne s'est pas empêchée de prendre une bonne partie de la forêt d'une zone urbaine à Chlef, alors que pour le CET, elle fait semblant de ne pas lui trouver le terrain d'assiette nécessaire », déclarent des citoyens de la région. Signalons que ce projet est le second du genre dans la wilaya après celui mis en service il y a quatre ans au chef-lieu de wilaya. Il est destiné à prendre en charge les ordures de toutes les communes côtières et celles de Sidi Akkacha, au sud de Ténès.