Alors que son parc immobilier a enregistré ces dernières années un développement manifeste, notamment à la suite de la distribution de plus de 2000 logements sociaux au niveau de la nouvelle ville Bormadia, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), croulant sous les créances accumulées au fil des années, semble décidé à user de tous les moyens pour recouvrer ses arriérés de loyers auprès de ses locataires. « Nous sommes inquiets, car nos créances ne cessent de grossir jusqu'à dépasser les 40 milliards de centimes », a précisé un responsable de l'Office. « On a même envoyé des brigades pour faire du porte à porte auprès des mauvais payeurs afin de les inviter à se rapprocher de nos instances pour établir, d'un commun accord, un échéancier de payement leur permettant de s'acquitter de leurs dettes de loyers », a expliqué notre interlocuteur. Malgré ces facilitations, pas moins de 500 affaires concernant des locataires n'ayant pas répondu favorablement aux appels à l'amiable de l'OPGI, sont entre les mains de la justice.