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La jeunesse cultive la mémoire
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2011


Lyon.
De notre correspondant 


Les éditions Les points sur le i annonce la parution d'un livre intitulé 1954-1962 La guerre d'Algérie. Portraits croisés. Cet ouvrage a la particularité d'être écrit par une toute jeune femme, née en 1979, Nadia Henni-Moulaï, française de par sa naissance dans l'Hexagone, mais viscéralement algérienne. Une réponse à ceux qui pensaient, comme l'ancien ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, que l'extinction de la génération de Novembre ferait oublier les avanies de la guerre. Si certains pourraient imaginer que les jeunes sont détachés de l'histoire de leurs aînés, elle déclare simplement dans un entretien au Bondy blog (accueilli sur 20 minutes) : «Je suis légitime pour écrire sur ce thème ou sur les actions et l'attitude de la France pendant la guerre d'Algérie. Car si je suis Algérienne, je suis tout autant Française. J'ai le droit de critiquer mon pays sur la façon dont il s'est comporté dans ses colonies…».
Elle ajoute, avec lucidité : «On ne sort pas indemne de 132 ans de colonialisme, et même 50 ans après l'indépendance, il reste des stigmates et des tabous». Une formule juste, bien que Nadia Henni-Moulaï soit loin d'avoir elle-même connu l'enfer colonial et la guerre ; un temps où, écrit-elle, «c'était la guerre et le doute n'avait pas sa place. L'innocence non plus». 
Sa légitimité à traiter ce lourd dossier est d'ailleurs d'autant plus entière qu'elle est la fille d'un militant de la révolution, aujourd'hui décédé. Pour rédiger son ouvrage, elle a interrogé des témoins, les aînés qui lui ont rapporté leurs souvenirs encore vivaces.
Cela donne une série d'histoires courtes, des nouvelles en quelque sorte, dans lesquelles sur fond de guerre, le vécu d'hommes et de femmes apparaît pour ce qu'il est. En France ou en Algérie, la vie des personnages épouse les témoignages recueillis par l'auteure. L'éditeur explique que «ces portraits proposent justement une plongée dans l'indicible. A travers, une palette de récits, l'auteure retrace des anecdotes d'Algériens, témoins ou acteurs du conflit. Enfants lors du conflit, mères de famille ou militants présents en métropole entre 1954 et 1962, l'ouvrage apporte des éclairages inédits. Ce n'est pas innocent s'il accorde, aussi, une part à la transmission générationnelle de cette histoire. Parmi les témoignages, ceux des enfants d'Algériens, alors ‘‘enrôlés'' dans le conflit. Une nécessité, à l'heure où l'on reconnaît au devoir de mémoire des vertus salvatrices».


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