Elle s'inscrit dans le cadre de plusieurs campagnes organisées, à travers le monde par la fédération internationale des étudiants en pharmacie. Buts de la campagne : dépistage du diabète et sensibilisation des gens sur la maladie. Sur place, l'association des étudiants en pharmacie (ASEPA), l'organisatrice de l'événement, s'est dotée de tous les outils nécessaires pour dépister les personnes : lancettes, bandelettes et glucomètres. C'est en partenariat avec les Laboratoires Roche que l'association a organisée l'événement. En cette matinée, beaucoup de citoyens, des peronnes agées principalement, affluent devant le stand du CHU Mustapha Bacha. Ils sont assis et attendent leur tour pour se faire dépister. Des étudiants bénévoles habillés en tee-shirt et casquettes bleus abordent les personnes désireuses de s'informer. Afin de mieux faire passer l'information aux passants, on leur soumet un quizz avec 10 questions. Vrai, faux selon les réponses, les pharmaciens se chargent d'éclairer les gens qui répondent. Toufik Oukid, docteur en pharmacie, coordinateur de la journée internationale du diabète, au sein de l'ASEPA, nous indique que « sur 650 personnes dépistées l'année dernière, on a décelé 40 cas de diabète. L'âge des patients varie entre 40 et 60 ans mais des jeunes également étaient au rendez-vous. Les personnes diagnostiquées et dont le test est positif ne se doutaient nullement d'être atteintes de la maladie » « 3millions d'algériens sont diabétiques, soit 10 % de la population, c'est énorme ! » s'exclame Toufik Oukid. Avant d'ajouter « c'est la deuxième maladie chronique après l'hypertension artérielle en Algérie » Djazia Boufedji qui est sur le point de devenir docteur en pharmacie, se charge d'éclairer, elle aussi les gens sur le diabète en se référant au quizz. « En ce qui concerne les connaissances des gens sur la maladie, je peux vous dire que cela dépend de leur niveau. Les jeunes sont les mieux informés. Quant aux personnes âgées, leurs connaissances restent limitées » avoue Djazia Hygiène alimentaire, sédentarité et négligence, trois facteurs qui favorisent la maladie nous confirme Djazia Boufedji.