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Environnement contre économie
Le protocole de kyoto en vigueur
Publié dans El Watan le 17 - 02 - 2005

Il s'en est fallu de peu pour que le Traité de Kyoto ne voie concrètement le jour. Discuté lors de la signature de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Rio en 1992, parachevé dans son architecture le 11 décembre 1997, le protocole de Kyoto dépendait, pour entrer en vigueur, du bon vouloir des pays industrialisés.
En effet, le protocole n'avait d'intérêt que s'il était ratifié par les pays dont le volume d'émissions représentait au moins 55 % du volume total. Ce qui plaçait les Etats-Unis et la Russie en première position, puisque, respectivement, la quantité de gaz rejetée dans l'atmosphère est évaluée à 21 et 17 %. Ce n'est que par la ratification du Traité de Kyoto par la Russie en octobre 2004 que le protocole prend tout son sens. Le Japon, le Canada et la Russie sont contraints de réduire d'ici 2012 leurs rejets de gaz. Et cette diminution « doit être au moins de 5% par rapport au niveau de 1990 au cours de la période d'engagement allant de 2008 à 2012 ». 107 pays, tels que l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud, l'Indonésie et l'Afrique du Sud, sont invités à maîtriser leurs émissions et à établir un inventaire. Afin de ne pas porter préjudice à l'économie des pays en voie de développement, certains devront bénéficier de l'aide technique et financière des pays riches. Pour appuyer dans ses effets le traité, un système de contrôle et de sanctions est prévu à l'issue de la première période en 2012. Les pays qui n'auront pas respecté l'engagement devront y répondre lors de la seconde période tout en étant sanctionnés d'une pénalité de 30%. Applaudi par l'ensemble de la communauté internationale scientifique mais également par les organisations« vertes », telles que les Amis du Monde ou Green Peace, le protocole est boudé par les Etats-Unis et la Chine. Cette dernière qui connaît une croissance de l'ordre de 8 % craint par la ratification de ce traité de voir reculer son avancée économique. L'Europe, quant à elle, largement favorable à son application, y voit à long terme un gain certain. En effet, le réchauffement de la planète, s'il ne concerne aujourd'hui qu'une partie du globe, devrait se généraliser à l'ensemble des pays. Si des mesures ne sont pas prises, l'argent à débourser servira à réparer les dégâts occasionnés sur l'agriculture ou à lutter contre la désertification. Une approche qui répond à un souci de préserver le capital environnement et qui sera certainement discutée avec le président des Etats-Unis, G. W. Bush, lors du sommet Europe-Etats-Unis le 22 février.

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