Des condoléances particulières pour Sidi Saïd Le secrétaire général de l'UGTA a reçu, ces derniers jours, une lettre particulière. Des syndicalistes de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, ont opté, cette fois-ci, pour une forme de contestation originale. Ils ont préféré adresser des condoléances au SG de la centrale syndicale «pour la mort et la disparition du règlement de l'UGTA, de ses fondements et de ses principes» . «C'est avec une peine véritable que nous vous écrivons pour vous faire part de notre grand regret du malheur, très attendu, qui vient de frapper les travailleurs du secteur pétrolier. Nous partageons votre peine, si vous en avez, et nous regrettons la perte et la mort du règlement de l'UGTA, de ses fondements, ses principes et sa fraternité», écrivent les syndicalistes du secteur pétrolier. Les contestataires rappellent à Sidi Saïd que le mal du secteur est soutenu de l'intérieur du syndicat. «(…) Bien sûr, ce n'est pas le ciel qui est tombé mais ce n'est pas aussi l'UGTA qui est restée en haut», regrettent-ils encore. Un fils de terroriste interpelle le wali de Tipasa C'est le fils d'un terroriste abattu par les forces de sécurité dans la région ouest de la wilaya de Tipasa, qui interpelle le wali lors de sa rencontre avec les citoyens des trois communes de la daïra de Damous, tenue le week-end dernier. «Je suis âgé de 23 ans, dit-il au wali devant l'assistance nombreuse. Je suis le fils d'un terroriste abattu par les forces de sécurité de l'Etat, toutes les portes me sont fermées, j'ai un diplôme de plombier, je vis dans la misère. Qu'est-ce que j'ai fait personnellement pour être rejeté par ces fonctionnaires de l'emploi, ajoute-t-il. Je ne me sens pas protégé par l'Etat, cependant, je remercie le P/APC de Damous qui m'a permis de travailler quelques mois dans le cadre du dispositif d'aide à l'emploi. Maintenant, je veux travailler et me stabiliser et je m'interroge sur les causes de tous ces problèmes qui se dressent devant moi. Je suis parti à Jijel me renseigner (fief de l'AIS, ndlr), ils m'ont dit que j'ai droit à un emploi, car je suis victime de la tragédie nationale», conclut-il. Un silence pesant s'abat sur la salle. Le chef de l'exécutif de la wilaya rétorque : «Vous avez droit au travail. Vous êtes protégé par l'Etat algérien. Je vous demande de prendre attache avec le chef de daïra de Damous pour vous prendre en charge.»
Nouvelles inscriptions au patrimoine de l'humanité Le répertoire du rituel des classes d'âge de Louvain (Belgique) et le Théâtre d'ombres chinoises ont été inscrits samedi par l'Unesco au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Sans caractère d'urgence, le répertoire du rituel des classes d'âge de Louvain, un rite de passage de la vie de l'homme centré sur les dix années qui précèdent son cinquantième anniversaire, et le théâtre d'ombres chinoises ont été ajoutés par le Comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la liste du patrimoine immatériel de l'humanité qui compte déjà 213 traditions du monde entier. En outre, le comité réuni à Bali (Indonésie) avait ajouté vendredi à la liste du patrimoine immatériel «nécessitant une sauvegarde urgente», l'Al Sadu, tissage traditionnel des Emirats arabes unis, et l'Eshuva, prières chantées par des autochtones du Pérou, ce qui porte à 27 le nombre d'éléments «menacés de disparition», après l'ajout récemment de 9 autres traditions. Le comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devrait poursuivre ses travaux jusqu'à dimanche soir afin de sélectionner d'autres ajouts parmi des dizaines de candidatures provenant du monde entier.