L'inscription de la fête de la S'beiba, une pratique ancestrale de la région de Djanet (Illizi), sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, constitue une "reconnaissance" du rôle de ce rituel dans le dialogue et la cohésion sociale, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le rituel de la S'beiba a été inscrit, mercredi, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, à l'occasion de la 9ème session du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, dont les travaux se tiennent à Paris du 24 au 28 novembre. Cette inscription "constitue une reconnaissance du rôle de ce rituel et cérémonies dans le dialogue et la cohésion sociale en contribuant à la paix et au respect mutuel entre les communautés", relève le MAE dans son communiqué. D'autre part, il s'agit d'"un encouragement au maintien des traditions ancestrales de l'Algérie qui favorise l'amélioration de la visibilité du patrimoine culturel immatériel en général", souligne la même source. "Par cette décision, le comité reconnaît, par ailleurs, que les mesures variées de sauvegarde mises en place par l'Algérie incluent des activités de recherche, de documentation et de diffusion qui ont été élaborées avec une participation active de la communauté et des institutions publiques", a-t-on ajouté.