Sur les 4800 élèves scolarisés à travers 14 écoles au niveau de la commune, pas moins de 300 élèves des localités rurales et semi-urbaines suivent les cours dans des établissements dépourvus de cantine et de tout aménagement nécessaire. Au quartier de Dehimat, le projet de construction de cantine annoncé, l'année passée, par l'APC n'a pas abouti, et les écoliers de ce quartier populaire, à l'instar de ceux de l'école de Raïs 2, se retrouvent de nouveaux exposés au risque de famine et de maladies y inhérentes. Les élèves de l'école Si Belaïd, située à Haouch Gaouaoui à la route des Eucalyptus, souffrent en silence et dans l'abandon total des instances concernées qui ont fait la sourde oreille aux multiples revendications de parents d'élèves pour améliorer la situation de transport et d'alimentation au profit de plus de 50 enfants enclavés dans l'espace et dans le temps. Alors qu'une cantine vient d'être fermée à Sid Moussa par défaut de critères requises, l'ancienne cantine centrale ne pourra pas assurer plus de 1000 repas par jour, comme c'était le cas pendant plusieurs années écoulées. Même la nouvelle cantine ouverte à l'école de la cité Bougara ne fournit qu'un nombre limité de repas aux élèves. Pire, les écoliers au CEM de Raïs rencontrent, depuis plus de 10 ans, d'énormes difficultés de surcharge des classes, de l'inexistence de cantine et de manque de bus pour transporter les collégiens habitant dans des localités enclavées. `