Détournement de 23 passeports de hadj L'histoire des 23 passeports détournés par la commission communale du hadj prend une autre dimension. Une enquête a été ouverte par les services de la PJ sur cette affaire qui a surpris l'opinion locale ces derniers jours. C'est ce que nous a affirmé un élu de l'APC. Les membres de la commission communale du Hadj et les bénéficiaires de ces passeports risquent d'être convoqués incessamment par les enquêteurs, précise encore cet élu. Pour rappel, la wilaya avait remis à cette commission 273 passeports hadj pour l'habituel tirage au sort. La commission avait retenu 23 passeports et les avait répartis entre des élus et des cadres de la commune. L'affaire a été ébruitée et le wali a réagi énergiquement, mettant fin aux agissements indélicats de ces individus. Le chef de l'exécutif a demandé la restitution immédiate des 23 passeports. Une ancienne sage-femme arrêtée Elle avait aménagé un cabinet chez elle et recevait ses clientes sur rendez-vous. Le prix d'un avortement variait entre 35 000 et 40 000 DA. Mais pour les filles aisées en détresse, la facture pouvait facilement doubler, voire tripler. L'appât du gain facile a poussé cette quinquagénaire, habitant le quartier populaire de Debdaba, à prendre des risques graves en mettant en danger la vie des candidates à l'avortement. Elle a été prise en flagrant délit. Va-t-on vers un blocage de la médiation judiciaire ? Le nouveau corps de la médiation judiciaire créé en avril dernier semble connaître quelques difficultés. En effet, l'on apprend que plusieurs parties en conflit, qui avaient accepté une médiation désignée par le juge, se heurtent à des obstacles au niveau du greffe du tribunal de Bechar. Le service concerné de l'instance judiciaire refuse d'encaisser les frais d'honoraires mis à la charge des parties sous prétexte, indique-t-on auprès de la juridiction, de l'absence des règles de procédure adaptées à cette nouvelle pratique judiciaire. Selon une source digne de foi, les affaires restent bloquées en attendant une solution de déblocage qui tarde à venir. Pour rappel, la médiation judiciaire est une procédure alternative à la résolution des litiges entre judiciables prévue par le nouveau code de procédure civile et administrative. Elle a essentiellement pour but de désengorger les tribunaux submergés par un nombre sans cesse croissant d'affaires. L. M., M. N.