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HAMDANIA (MÉDÉA)
Un village délaissé
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2004

Quelques restaurants offrant une halte aux routiers de l'axe Nord-Sud, des revendeurs de produits dits artisanaux « importés » de Kabylie, deux écoles primaires, des enfants à partir de 11 ans, internes à Médéa.
Un total de 2000 habitants pour une commune qui en comptait 4000 avant la décennie désormais affublée du qualifiant noir : c'est la commune de Hamdania, dépendant de la wilaya de Médéa et qui appartenait en tant que centre à la commune de Ouezra avant le découpage administratif de 1984 et qui dispose de 139 km2 de superficie. La zone se trouve sécurisée avec la présence de la garde communale, de la gendarmerie et d'unité de l'ANP. « Il faut insister sur le fait que pas moins de 70% des forêts avaient été détruites par des incendies », déclara M. Yahiaoui, président de l'APC et forestier de métier, qui ajoutera : « On doit attendre dix à quinze années avant de revoir la verdure d'antan. » Le budget communal est de l'ordre d'un milliard de centimes, selon le comptable de la commune, et l'APC vient de se doter d'un siège disproportionné par rapport à l'importance de la population. Les membres élus comptent inscrire la réalisation du projet de deux blocs de logements sociaux. Un centre de regroupement familial, datant du temps de la colonisation, existe toujours et abrite des dizaines de familles dans des conditions de vie bien éloignées des normes requises. Le retour des populations ayant fui le terrorisme se réalise progressivement. Le premier responsable du parc national de Chréa assure qu'une assistance est fournie aux habitants à travers l'offre de ruches, le suivi par de nombreux ingénieurs : « Des femmes opèrent des enquêtes sur le terrain auprès des familles pour mieux cerner cette population qu'il s'agit de sédentariser avec notamment des greffes de plants fruitiers, l'assistance technique avec l'arrosage au goutte-à-goutte. » Pour la commercialisation de produits made in Kabylie, M. Toahria a voulu rassurer : « Il existe une tentative de création d'un label local. » Le vécu sur le terrain permet d'observer qu'il n'existe ni école de formation, ni projet d'envoi de jeunes en formation, ni présence d'employés de l'Ansej prêts à encadrer des projets salvateurs. Troisième secteur du parc par sa superficie, 4550 ha sur un total d'un peu plus de 26 000 ha, le chef-lieu de la commune n'offre pas l'image positive attendue à la lecture des chiffres. Sur place, un grand restaurant vient de voir le jour sur un délaissé de route de la RN1. Il est construit en dur à l'intérieur même du parc national de Chréa, avec des travaux entamés en 1996 dans le cadre du Calpi suite à une acquisition en 1989 - des écarts s'expliquant par la dangerosité des lieux. Le premier responsable du parc assure que la construction se trouve en harmonie avec l'endroit et qu'il existe un cahier des charges. Un simple regard sur l'arrière de la bâtisse laisse deviner tout à fait le contraire avec le rejet de remblais, le dépôt de matériaux de construction et de petits équipements de maçonnerie donnant à douter de l'amour de la nature. Barbecue, cendres, gras de viande, friteuses sont des acteurs polluants pour cette eau transparente, cette richesse piscicole dont fait partie une variété rare de crabes d'eau douce. L'équation égalitaire tourisme-protection de la nature est difficile à obtenir et des brigades de contrôle doivent pulluler et sévir contre tout dépassement pour le bien de tous.

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