Une fois de plus, l'événement de l'Aïd a été une aubaine vite saisie par les spéculateurs de tout bord pour mettre le feu dans les marchés des fruits et légumes où le commun des consommateurs n'a pu que constater la hausse vertigineuse des denrées, qui étaient jusque-là cédées à des prix relativement abordables. T out juste quelques jours avant la fin du Ramdhan, la rahma de ce mois de piété a été balayée d'un revers de la main par des malhonnêtes et des commerçants véreux qui contrôlent à leur manière les marchés. Pour toute explication à cette flambée, on invoque toujours l'envolée des prix dans les marchés de gros, où selon certains tous les produits ont pris des ailes pour s'établir à des proportions hors de portée des petites bourses. De prime abord, la pomme de terre, dont le prix s'est stabilisé à 40 DA, a rapidement flambé pour s'établir entre 55 et 65 DA/kg. Le haricot vert, cédé à 50 DA, a lui aussi été revu à la hausse pour être proposé à 750 DA le kilo, tout comme la tomate, les courgettes et les carottes, des produits qui ont vu leur prix pratiquement doubler. Ce contexte inflationniste n'a pas épargné les fruits et les viandes, dont les prix n'ont pas résisté à la tentation de la hausse. Le poulet qui a marqué un certain recul les jours passés s'est fait des ailes pour se fixer à 360 DA le kilo. Le raisin, un fruit de saison qui se vendait à 80 DA, n'a pas été épargné par ce phénomène, et il est proposé à 120 DA le kilo.