Le service public comme prévu à l'occasion de l'Aid El Fitr n'a fonctionné que dans certains secteurs comme durant les années précédentes. La baguette de pain était introuvable dans les boulangeries de la ville et de sa périphérie. C'est le cas également des fruits et légumes qui ont subitement disparus des étals des marchés restés pourtant ouverts. Cette situation a été à l'origine d'une augmentation exorbitante et exagérée de produits telle la pomme de terre qui s'était vendue à 70 DA le kiloet, de la tomate fraîche avec 80 DA. Les ordures ménagères étaient encore visibles au deuxième jour de l'Aïd El Fitr à travers les rues et ruelles de la ville, rendues désagréables à cause de la stagnation des eaux et de la gadoue provoquées par les premières précipitations automnales. Hormis quelques bus mis en service et la présence de taxis en nombre limité, le déplacement des passagers d'un endroit à un autre, était problématique, notamment durant le premier jour de la fête de l'Aïd. Ainsi, la culture du service ne semble s'accommoder avec les mœurs.