«Nous disposons de deux bureaux de poste, dont l'un est situé au village Bicher et l'autre au niveau du chef lieu communal. Le hic c'est que ces deux structures sont gérées par un seul agent», souligne M. Chendouh Md Cherif, le P/APC de Tamokra. «Les citoyens de notre circonscription sont souvent obligés de rallier Akbou, que ce soit pour retirer leurs salaires, leurs pensions de retraite ou encore pour affranchir un courrier ou émettre un mandat», atteste l'édile communal. En sus du manque de personnel, une pléthore de contraintes est relevée par les usagers. «Quand le bureau est ouvert, on est confronté à une panne de courant ; d'autres fois on s'entend dire que la visionneuse est défectueuse ou alors il y a une pénurie de liquidités», nous dira, sur une pointe de dépit, un citoyen du village Tizi Aidel. Même le facteur émarge aux abonnés absents, nous signale-t-on, dans ces contrées recluses et enclavées. «Le courrier n'arrive pas toujours à destination, ou alors avec plusieurs semaines de retard», se lamente un jeune instituteur de Boutouab, l'un des villages les plus excentrés.