Rappelons que le chef-lieu communal et le village d'Ighil Imoula ont bénéficié de cette importante commodité depuis deux ans. Un citoyen rencontré au village de Cheurfa regrettera : «Cela fait longtemps que les autorités locales ont annoncé l'imminent démarrage des travaux de raccordement au gaz naturel mais à ce jour, nous ne voyons rien venir». Un autre citoyen du grand village Ait Abdelmoumène totalisant plus de 10 000 habitants, indiquera sur le même sujet : «Dans notre village, les routes sont défoncées et dans un piteux état, l'eau potable n'arrive qu'une fois par semaine, plusieurs habitations ne sont pas raccordées au réseau électrique et la téléphonie fixe a été vandalisée depuis plus de deux ans et elle n'est pas encore réparée. Quant au gaz naturel, le projet a été annoncé par les autorités locales depuis plusieurs mois, mais le lancement des travaux tarde à se faire». Questionné à ce sujet, le P/APC se contentera de dire : «Les entreprises sont retenues. Les ordres de service leur sont délivrés. Les travaux débuteront incessamment». D'autres promesses qui sont loin de satisfaire les villageois qui attendent depuis des années l'amélioration de leurs conditions de vie. Signalons que dans ces villages culminant à 900 mètres d'altitude, les hivers sont rudes. Pour se chauffer, certains citoyens ont recours au bois de chauffage. D'autres s'approvisionnent en gasoil ou en gaz butane, sachant que le litre de mazout coûte plus de 13DA et qu'une bonbonne de gaz butane 220DA.Les habitants souhaitent passer des hivers au chaud et à moindre coût et en finir définitivement avec la cherté de ces deux combustibles et leur rareté en période des grands froids.