Pourtant, les travaux de raccordement du dernier quartier de cette agglomération au réseau de gaz naturel ont été effectués l'été dernier. «Nous attendons la pénétration du gaz de ville dans nos foyers depuis l'été dernier, mais en vain. Pourtant, le gros des travaux a été effectué et il ne reste que l'alimentation de nos foyers en ce précieux combustible pour mettre fin à notre calvaire,» regrette une habitante de la cité des 150 logements. Les habitants continuent ainsi de courir derrière les bonbonnes de gaz butane. «Outre le fait qu'il nous revient beaucoup plus cher que le gaz de ville, le gaz butane est parfois indisponible. La pénurie se fait sentir notamment en hiver, car il y a une forte demande sur le gaz en cette période de froid. Les gens l'utilisent pour se chauffer parce qu'il leur revient moins cher que l'électricité,» se plaigne-t-on encore. Les citoyens font aussi remarquer que les vendeurs de gaz butane «le cèdent à des prix variant d'un quartier à un autre». «Si dans les autres quartiers la bonbonne de gaz butane est cédée par les camions livreurs à 230 DA, au niveau de notre cité on nous la vend à 270 DA,» nous ont affirmé des habitants du quartier.