Ils étaient acteurs, chanteurs, journalistes, personnalités historiques ou autres. Le destin a choisi de les faire disparaître en 2018. El Watan Week-end rend hommage à ces noms qui ont marqué nos esprits et que nous allons regretter en 2019. – Rachid Taha Son décès a fait pleurer les Algériens comme les étrangers. Rachid Taha, star du «rock'n'raï», a disparu le 14 septembre à l'âge de 59 ans. La maladie contre laquelle il s'est longtemps battu l'a emporté. Une chose est sûre : tous ceux qui ont écouté Ya Rayeh ou encore Abdelkader Ya Boualem qu'il a partagé avec Cheb Khaled et Faudel, ne sont pas prêts de l'oublier. – Djamel Allam Il est décédé le 15 septembre à Paris à l'âge de 71 ans, après une longue maladie. Trois jours seulement après le décès de Rachid Taha, la figure de la chanson kabyle Djamel Allam nous a quitté à son tour. La nouvelle a été annoncé par le ministre de la Culture sur Tweeter, qui l'avait appris de l'ami du défunt et artiste Safy Boutella. Interprète de Djouhara, Djamel a laissé un background imposant pour qu'on ne l'oublie pas. – Izza Bouzegri, veuve Abane Ramdane La moudjahida est décédée le 17 mai à l'âge de 91 ans à El Biar. Veuve de la figure de la Guerre de Libération, Izza était militante au sein de l'Association des femmes musulmanes algériennes (AFMA) sous l'égide du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques et était membre de l'Organisation civile du Front de libération national (FLN). – Ahmed Hamdane On l'a tous connu avec la célèbre caméra cachée Taxi El Medjnoun. L'acteur et humoriste Ahmed Hamdane nous a quitté le 7 décembre à Alger des suites d'une longue maladie. L'acteur avait participé à de nombreuses pièces théâtrales. Il a aussi partagé des œuvres cinématographiques avec les grandes figures Rouiched ou encore Azzedine Medjoubi. – Amar Haouchine L'ancien joueur et capitaine de la JS Kabylie nous a quittés le 4 décembre dernier à l'âge de 90 ans. Le joueur avait obtenu sa licence très jeune, à l'âge de 16 ans, avec l'Olympique de Tizi Ouzou. Il a côtoyé nombreux clubs, dont l'Olympique de Marseille, qu'il avait choisi de quitter après le déclenchement de la Guerre de Libération. – Amine Saïd Halimi Jeune boxeur, fils du quartier la Croix de Kouba, il est décédé fin novembre dernier dans un tragique accident de moto à Chalong, en Thaïlande, à la fleur d'âge. Sa dépouille a été rapatriée en Algérie quelques jours après à partir de Phuket, via Istanbul. – Mohamed Cherrak Le journaliste chevronné du quotidien arabophone El Khabar, chef du service politique, est décédé le 17 novembre à l'âge de 41 ans. Marié et père de trois enfants, il souffrait d'une maladie cardiaque. – Abderrahmane Bettache Alias Youcef, Abderrahmane Bettache s'est éteint le 28 septembre à l'âge de 53 ans, suite à un malaise cardiaque. Le journaliste exerçait au quotidien Le Soir d'Algérie et a animé plusieurs plateaux télé ces dernières années. – Yazid Aït Hamadouche Animateur, réalisateur, figure incontournable de la solidarité avec les séropositifs, Yazid Aït Hamadouche, s'en est allé cette année. L'animateur de l'émission Serial Taggueur sur les ondes de la Chaîne 3 est décédé le 28 août après une intervention chirurgicale, des suites d'une occlusion intestinale, à l'hôpital de Kouba. Handicapé moteur, Yazid était le modèle de tous ceux qui l'ont connu sur l'intégration dans la société et l'action sociale. Il était le concepteur et organisateur, depuis plusieurs années, de l'action «Main dans la main» contre le sida. Quant à sa passion, c'était d'encourager les jeunes talents, les sortir de l'ombre et les pousser à exploiter et faire connaître leurs arts. – Abdou Seghouani Le journaliste sportif de la radio Chaîne 3 s'est éteint à l'âge de 59 ans. Il a succombé à une crise cardiaque alors qu'il se rendait au siège de la radio. Passionné de sport, Abdou Seghouani à intégré très jeune le domaine sportif, pour devenir ensuite journaliste spécialisé en athlétisme, les sports de montagne et les rallyes auto et moto, mais une chose est sûre, le journaliste avait des connaissances dans toutes les disciplines. – Mahieddine Bouzid Homme de théâtre et comédien, Mahieddine Bouzid, plus connu sous le surnom de Mahiou, nous a quittés le 11 octobre à l'âge de 56 ans, au centre hospitalo-universitaire de Batna, des suites d'une longue maladie. Passionné de théâtre depuis son jeune âge, Mahiou a beaucoup donné au 7e art. Il était à la fois comédien, producteur et a même contribué à la formation des talents du théâtre. – Mohand Akli Haddadou Le chercheur et linguiste s'est éteint le 19 novembre à l'âge de 63 ans. Il a consacré toute sa vie, ses travaux et recherches à la réhabilitation et la promotion de l'identité et la civilisation amazighes. Il est auteur de plusieurs dictionnaires, glossaires et guides traitant principalement de la langue amazighe et de l'islamologie. Parmi ses œuvres, on peut citer : Guide de la culture et de la langue berbères, Les Berbères célèbres, Recueil des prénoms berbères, Dictionnaire des racines berbères communes, L'apport des Berbères à la civilisation universelle, Tamazight Tatrat, Dictionnaire des mots nouveaux… – Amar Maarouf Il est décédé le 1er juillet dans un hôpital d'Alger à l'âge de 76 ans. Amar Maarouf a commencé par le théâtre où il a partagé la scène avec de les grandes têtes du domaine, pour découvrir ensuite le cinéma avec l'Italien Gillo Pontecorvo, à travers le film La Bataille d'Alger. Le public algérien a aussi vu le comédien dans plusieurs feuilletons de la Télévision algérienne. – Gérald Marvy Le combattant de la Guerre de Libération nationale nous a quitté en juin. Alors qu'il ne dépassait pas 16 ans, ce natif de La Casbah d'Alger s'était engagé auprès de ses amis au sein du Front de libération nationale, dès le déclenchement de la guerre. Une fois démasqué par l'armée française, Gérald Marvy a été torturé et emprisonné à Serkadji, puis dans le Sud algérien. Il avait pris la nationalité algérienne après l'indépendance. – Brahim Brahimi Il était le fondateur de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information, l'ENSJSI, qu'il a dirigée jusqu'à son départ à la retraite, en 2013. Le docteur Brahim Brahimi nous a quitté le 22 septembre dernier à l'âge de 72 ans. Il était diplômé de l'Institut de journalisme d'Alger et de l'Institut français de presse et titulaire de deux doctorats — en sciences de l'information et en sciences politiques — soutenus à l'université Paris II. – Sonia De son vrai nom Sakina Mekkiou, la comédienne a disparu à 65 ans à Alger. Cette grande figure du théâtre avait marqué la scène algérienne par les différents travaux qu'elle a partagé avec les pionniers du théâtre. Parmi les pièces dans lesquelles elle a joué, on se rappelle de Hadrya Wal Hawees ou encore de Sans titre qu'elle a travaillé avec le comédien et metteur en scène Mustapha Ayad. – Mohamed Demagh Le célèbre sculpteur nous a quitté le 17 août après un long combat contre la maladie. Surnommé le «Loup des Aurès», le révolutionnaire Mohamed Demagh est considéré comme l'un des grands maîtres de la sculpture en Afrique. Ses débuts artistiques remontent à 1966. Depuis, Mohamed Demagh a enchaîné les expositions personnelles et collectives en Algérie et à l'étranger. – Hacène Lalmas La légende du football algérien nous a quittés le 7 juillet à Alger à l'âge de 75 ans, après un coma qui a duré jours. Ce buteur d'exception s'est illustré lors du célèbre match entre l'Algérie et l'URSS, en 1964, en logeant la balle au fond des filets du légendaire Lev Yachine, meilleur gardien de but au monde au siècle dernier, selon l'International Federation of Football History and Statistics (IFFHS). – Mohamed Djedid Plus connu sous le nom de Houari ou Bodaw. Le comédien oranais nous a quitté le 15 avril à l'âge de 55 ans après une longue maladie. Il était connu pour son rôle dans la série Toulathi Al Amdjad ou encore Bila Houdoud. Récemment, il a repris place auprès de son public avec son rôle de Bodaw dans une série diffusée durant le mois sacré.